La fédération des motards en colère manifeste une nouvelle fois contre le contrôle technique des deux-roues

La fédération des motards de Corse a répondu à l'appel national à la mobilisation, ce samedi 26 novembre. Au centre des reproches, un récent arrêt du Conseil d'Etat réinstaurant le contrôle technique des motos et scooters.

Ils étaient environs 200 lors du regroupement sur la route de l'aéroport à Ajaccio pour un nouveau samedi de mobilisation. La Fédération des motards en colère (FMC) a appelé à défiler, sur tout le territoire national, ce 26 novembre, contre l'instauration d'un contrôle technique pour les deux-roues.

"Ce contrôle technique avait été abrogé par le président Macron, et à la demande de trois associations pseudos écologistes qui ont saisi le Conseil d'Etat, on remet ça sur le plateau", déplore Jean-Paul Colonna-Cesari, secrétaire de la FMC de Corse.

Le 31 octobre dernier, la plus haute juridiction administrative a ainsi issu un arrêt réinstaurant le contrôle technique des motos et scooters, une obligation européenne dont l'application était prévue début 2023, avant son annulation par le gouvernement.  

"A notre sens, le Conseil d'Etat outrepasse ses prérogatives, dénonce Jean-Paul Colonna-Cesari. Comme son nom l'indique, son rôle est de conseiller, et non pas de légiférer."

Pour la fédération des motards en colère de Corse, ce contrôle technique obligatoire n'a pas lieu d'être. "On rappelle quand même que seulement 0,3% des accidents de deux-roues motorisés sont dus à des défaillances techniques des machines. Et sur ces 0,3%, on ne comptabilise pas les 50cm3, qui sont pourtant les engins les plus modifiés."

Une délégation de motards a été reçue en préfecture de Corse-du-Sud en milieu d'après-midi. Le week-end dernier, une manifestation similaire avait déjà été organisée.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité