Législatives 2022 : 5 questions à Walter Lippler, candidat dans la première circonscription de Corse-du-Sud

Walter Lippler se présente sous l'étiquette Les Patriotes, le parti de Florian Philippot. Le sexagénaire est un nouveau venu en politique.

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Cadre dans la téléphonie mobile, le normand Walter Lippler, qui vit depuis une quarantaine d'années en Corse, n'avait jamais pensé à entrer dans l'arène politique. Jusqu'à la crise du Covid, et les polémiques virulentes qui l'ont accompagnée.  

Qu’est-ce qui a motivé votre candidature ?
La situation politique et sanitaire, en Corse, en France et même en Europe. Cette candidature me semblait logique, dans le prolongement des actions que je mène depuis l'année dernière, en résistance à la politique, que je qualifierais presque de tyrannique, que mène le gouvernement français dans le cadre de la lutte contre le Covid.  
Les partis traditionnels, en Corse ou au niveau national, ne s'emparent pas de cette problématique. Moi, je veux porter à l'Assemblée nationale la voix de tous ceux qui, à un moment ou un autre, ont pu s'estimer victimes de cette forme d'obligation vaccinale.  

Nous sommes la droite souverainiste. Et pas l'extrême-droite.

Si vous êtes élu, quelles seront vos principales actions pour votre circonscription ?
Je voudrais faire en sorte que la centrale du Vazzio soit remplacée dans des délais raisonnables. Et cela, indépendamment d'un hypothétique raccordement à un réseau de gaz naturel. 
Ensuite, il me semble primordial de mettre l'accent sur l'écologie. Ce n'est pas une question qui concerne uniquement ma circonscription, et il nous faudra travailler avec les autres députés, et avec l'Assemblée de Corse, sur la question des déchets. Toute l'île porte sur ses épaules un coût très élevé, d'autant que la situation est déplorable, et que l'enfouissement n'est pas une solution d'avenir. 
Enfin, économiquement, il faudra opérer un retour vers le local dans le domaine énergétique, et celui de l'agriculture. Nous mettrons l'accent sur les circuits courts. 

Un cycle de discussions devrait s’ouvrir en vue d’une évolution statutaire pouvant aller jusqu’à l’autonomie de la Corse. Les quatre députés élus le 19 juin prochain y participeront. Si vous êtes élu, quelle sera votre stratégie sur ce dossier ?
Les Patriotes défendent la notion de souveraineté. Et l'autonomie s'inscrit dans cette lignée. Nous accompagnerons donc cette discussion avec un regard bienveillant, mais vigilant. Et ce, particulièrement, sur trois points : 
Il nous semble nécessaire que les acteurs politiques de tout bord, mais également les acteurs sociaux, syndicats et associations, soient inclus.  
Il faut également veiller à ne pas transférer de Paris à Ajaccio une sorte de centralisme. Il faut s'assurer que les communes, les communautés de communes, disposent toujours d'une autonomie budgétaire et décisionnelle. 
Enfin, il faut que le résultat de ces discussions soit validé par un référendum populaire. C'est ça, la démocratie. 

Le RN, Reconquête, Debout la France, Les Patriotes... Les candidatures d'extrême-droite sont multiples en Corse, où votre famille politique a réalisé un score spectaculaire à la présidentielle. Cela risque de provoquer une dispersion des voix. 
D'abord, je rappelle que, au regard de la préfecture, nous sommes la droite souverainiste. Et pas l'extrême-droite. Et je tiens à ce que l'on souligne cette différence. Ensuite, je vous ferais remarquer que votre remarque peut également s'appliquer aux autres familles politiques : la gauche, les nationalistes... 
L'offre est importante, c'est vrai. Mais charge à nous d'avoir les messages les plus pertinents pour le peuple. 
Et puis n'oubliez pas que nous sommes quand même parvenus à un accord avec Debout la France.  En Corse, il y a trois candidats Les Patriotes, et un candidat Debout la France, sur les quatre circonscriptions. Nous n'avons pas voulu nous retrouver face à face alors que nous avons des programmes très proches. 

Si vous êtes élu à l'Assemblée nationale, le problème risque fort de se poser de nouveau. Avec qui siégerez-vous ? 
Avec les députés de Debout la France, cela ne fait aucun doute. Et puis nous chercherons à nous rapprocher, soit provisoirement soit conjoncturellement, avec tous les groupes dont les idées sont proches des nôtres. Et, je tiens à le préciser, on peut être alliés à la droite de la droite, mais pas uniquement. On n'est pas sectaires, on veut juste faire avancer les choses au service de tous les citoyens, en ouvrant toutes les discussions possibles, avec toutes les tendances. 

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