Ce vendredi 15 mars, une quarantaine de personnes se sont mobilisés à l’appel de la CGT et du STC devant Performance composites méditerranéen. Ils s’opposent au licenciement d’un agent de qualité. Il s’agit du premier conflit au sein de l’entreprise depuis sa création en 2005.
À l'appel de la CGT et du STC, plus d'une quarantaine de personnes sont mobilisées devant l’entreprise PCM (performances composite méditerranéen) entreprise de la filière aéronautique et sous-traitante de Corse Composite.
Amis, parents et syndicalistes sont là pour soutenir trois salariés grévistes qui s'opposent à une procédure de licenciement contre un des leurs. « J’ai reçu une lettre de licenciement au mois de février pour des heures supplémentaires non réalisées en fin d’année dernière. On m’avait proposé de faire une heure supplémentaire par jour sur une dizaine de jours. Je n’ai pas pu les réaliser du fait de ma situation familiale. J’ai été convoqué à un entretien préalable à un licenciement. Durant cet entretien, j’ai essayé de me défendre comme j’ai pu et ils ont quand même retenu la sanction la plus lourde », explique Thomas Istria, agent de qualité.
Relations de travail dégradées
Les salariés et syndicalistes parlent aussi d'une dégradation des relations de travail depuis 2017. La direction, de son côté, dit avoir porté plainte pour insultes et menaces suite à une première discussion avec la CGT qui aurait mal tournée lundi.
L'entreprise PCM compte 49 salariés et un chiffre d'affaires de 4,7 millions d'euros. FO, le syndicat majoritaire, et représentatif n'est pas entré dans ce conflit, le premier depuis la création de l'entreprise en 2005.