Après l'incendie de son hangar de moto à Ajaccio en juillet dernier, une seconde concession de Jean-André Miniconi, président de la CGPME, a été visée, ce mercredi 28 août. Une enquête est en cours, et un homme de 32 ans a été mis en examen.
Un peu plus d’un mois après l’incendie de son hangar à moto à Ajaccio, une seconde concession automobile de Jean-André Miniconi a été attaquée, dans la nuit du mardi au mercredi.
Mercredi 28 août, en arrivant sur leur lieu de travail, les employés de ce garage Mercedes, situé sur la commune de Sarrola-Carcopino (Corse du Sud), font état d’une effraction dans l’établissement. Aucun dégât matériel n’est noté, mais plusieurs véhicules de la concession dégagent une odeur de fuel.
Après visionnage des caméras de surveillance, il est fait état de l’intrusion d’un homme, aux alentours de 2h30 du matin, sur le parking extérieur de la concession.
Ce dernier a aspergé plusieurs véhicules avec un mélange inflammable, à priori dans le but de les incendier. Pour des raisons qui sont encore inconnues, il aurait ensuite quitté les lieux sans parvenir à allumer les feux.
Enquête en cours
Une plainte a immédiatement été déposée par Jean-André Miniconi, et la police judiciaire a été saisie de l’enquête. Un jeune homme de 32 ans a été interpellé sur un scooter volé et placé en garde à vue.
En fin d'après-midi, après avoir été présenté au juge d'instruction, il a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Jean-André Miniconi, président de la CGPME et candidat aux élections municipales de la ville d’Ajaccio se dit « serein » quant à cette affaire.
Il explique avoir « confiance dans le travail de la police » et précise que malgré cette tentative d’incendie, le garage continuera à travailler normalement dans les jours à venir.
Deuxième attaque
Fin juillet, une première attaque avait visé son hangar de motos, à Ajaccio.
Deux foyers de départ de feu avaient été découverts par les pompiers : un premier situé à l'extérieur du hangar de motos, avec pour base un tas de détritus, et un second à l'intérieur, dans un atelier.
Cela fait partie d’une longue série d’incendies criminels envers les gens qui travaillent, envers les chefs d’entreprises, les sociétés
Le chef d’entreprise avait immédiatement affirmé que l’origine de l’incendie était criminelle :
« Nous avons des vidéos d’une personne qui a mis le feu, avec de l’essence probablement. Malheureusement, cela fait partie d’une longue série d’incendies criminels envers les gens qui travaillent, envers les chefs d’entreprises, les sociétés »
Les dégâts provoqués par les flammes se chiffraient alors à plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Le candidat aux municipales d’Ajaccio avait reçu une foule de soutiens, notamment de la part d’élus politiques, tels que Jean-Felix Acquaviva, Leo Battesti, Jean-Christophe Angelini, Paul-Felix Benedetti, ou encore Gilles Simeoni.
Un rassemblement avait également été organisé devant sa concession. Près de 300 personnes étaient présentes.