Les municipales ne sont qu'en 2020, mais certains y pensent déjà. Une association de riverains, sous fond d'opposition, s'est fondée à Osani, dont dépend Girolata. Elle dénonce une mauvaise gestion de la commune et en particulier le flux touristique de la presqu’île.
Au cœur de la réserve de Scandola, avec ses 1 500 touristes par jour, Girolata est devenue une étape incontournable. Mais c'est sur la commune d'Osani dont la presqu'île fait partie, que cette sur-fréquentation fait débat.Selon l'association « A Paisana », les villages Curzu et de Osani sont délaissés au profit de Girolata. « Pour Girolata, il faut essayer de réguler le flux de touristes. Il faut faire le nécessaire pour les poubelles et éviter qu’elles ne polluent. Pour les deux autres villages, il faut mettre un peu d’argent pour éviter que l’on soit dans un village abandonné de tous », estime Marc Gozzi, président de l'association « A Paisana ».
Opposition
Bien au-delà de l'aspect environnemental, c'est l'opposition qui se réorganise, avec en ligne de mire les prochaines élections municipales. « Il y a un discours récurrent qui consiste à dire qu’il ne faut rien faire à Girolata. C’est un endroit qui est particulier. Il faut faire venir une barge spéciale pour transporter le matériel, ce sont des investissements assez importants. Ca amène cette opposition à considérer que la commune en fait trop pour Girolata. Moi, je pense que la commune en fait pour les trois villages », soutient François Alfonsi, maire d'Osani.
Girolata, au cœur des débats, sera certainement l'enjeu principal des municipales de 2020.