Un homme condamné à trois ans de prison pour avoir grièvement blessé deux policiers en intervention à Ajaccio

La chambre des appels correctionnels de Bastia a prononcé la peine de trois ans de prison à l'encontre d'un homme pour avoir agressé deux policiers en service, dans la nuit du 22 juin dernier, autour d'un entrepôt de matériaux situé à Mezzavia. Sérieusement blessés, les agents avaient dû être hospitalisés.

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La sanction est tombée le 25 octobre dernier. Pour avoir grièvement blessé deux policiers, en se rebellant quand ces derniers tentaient de procéder à son contrôle, un homme a été condamné en appel à 3 ans d'emprisonnement avec maintien en détention, indique le procureur de la République d'Ajaccio, Nicolas Septe.

Pour rappel, les faits remontent à la nuit du 22 juin dernier, au sein de l'entreprise de matériaux Luciani, dans la zone d'activités de Mezzavia. Aux environs de 3h30, deux policiers en patrouille constatent un homme au comportement "suspect", qui tente de s'introduire dans les lieux.

C'est en voulant l'interpeller que les deux fonctionnaires sont blessés : l'homme se rebelle, les bouscule, et ceux-ci chutent de plusieurs mètres de hauteur, "l'un des policiers se fracturant l'épaule" et souffrant de graves contusions à la tête. À terre, les deux policiers sont alors menacés de morts, décrit le parquet de Corse-du-Sud, leur agresseur tentant "de prendre l'arme de service d'un des policiers".

La menace de mort non-retenue, les violences confirmées

En première instance, l'homme avait été condamné à deux ans d'emprisonnement avec maintien en détention. Une peine contre laquelle le parquet d’Ajaccio avait fait appel.

Celle-ci a finalement été aggravée par la chambre des appels correctionnels de Bastia, se félicite Nicolas Septe, portant "la peine d’emprisonnement prononcée à l’encontre de l’individu à trois ans d’emprisonnement [...] tout en relaxant l’intéressé du chef de menace sur personne dépositaire de l’autorité publique, mais confirmant que celui-ci s’était rebellé et avait bien commis des violences".

Une sanction qui illustre, estime le procureur de la République d'Ajaccio, "la volonté du parquet d’engager des poursuites systématiques à l‘encontre des individus qui se rendent auteurs de violences à l’encontre de personnes dépositaires de l’autorité publique, policiers ou gendarmes, et rappelle sa politique pénale volontariste pour faire en sorte que de tels faits soient les plus sévèrement réprimés."

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