Xylella en Corse : pas d'erreur de l'Etat selon le préfet

Le préfet de Corse Bernard Schmeltz a défendu l'action de l'Etat concernant la lutte contre la xylella fastidiosa, "tueuse d'oliviers", détectée la semaine dernière sur des oliviers et chênes verts de l'île, répondant à la mise en cause du parti nationaliste Femu a Corsica.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le préfet Bernard Schmeltz mis en cause par le parti du président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, a affirmé dans un communiqué que les services de l'Etat étaient "pleinement mobilisés depuis 2014, afin d'enrayer la progression de la bactérie Xylella fastidiosa dans le respect du droit européen".

L'Etat a dépensé en Corse plus de 3 millions d'euros depuis 3 ans et effectué 16.000 prélèvements pour lutter contre la bactérie Xylella fastidiosa, a affirmé mardi le préfet de Corse.

Il a rappelé qu'il avait pris en avril 2015 -avant les premières détections en Corse- "un arrêté permettant le contrôle de l'entrée en Corse des végétaux sensibles à la maladie quelle qu'en soit l'origine, allant ainsi au maximum de ce que permet le droit européen".


Pour l'heure, seule la sous-espèce "multiplex" a été officiellement détectée dans l'île, rappelle-t-il. C'est une autre sous-espèce, la "pauca", qui a décimé des milliers d'oliviers dans les Pouilles en Italie.

Bernard Schmeltz précise qu'une mission interministérielle est venue en Corse début mars et "sera de nouveau présente la semaine prochaine" pour "analyser les moyens pour prévenir l'introduction de nouvelles souches".

Une autre mission d'experts du ministère de l'agriculture est "actuellement en Corse pour identifier toutes les causes possibles du dépérissement de certains végétaux".

Vendredi, Femu a Corsica avait affirmé dans un communiqué que "malgré les alertes répétées", "l'Etat s'est refusé à prendre les décisions qui auraient pu protéger notre île d'un désastre annoncé".

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information