Le site de Vico est bloqué depuis le 15 juin dernier en signe de protestation contre la décision d’augmenter la capacité annuelle de stockage des déchets du centre, jugée nuisible pour les riverains et l'environnement. En attendant les communes crééent des sites de stockage temporaire.
Dans la micro région des deux sevi, les communes ont dû trouver des solutions pour limiter l'impact de la crise des déchets, en attendant le retour à la normale au centre d'enfouissement de Vico.
A la marine de Porto, station balnéaire très prisée où la population atteint entre 6 et 7000 personnes au pic de l'été, la gestion des ordures est autonome. Depuis deux ans, la municipalité avait déjà rationalisé le tri sélectif, avec l'implantation de 17 points de collecte de la commune. Mieux triés, les déchets ont pu être gérés sans véritable accumulation. Ce qui a permis ces dernières semaines de limiter grandement les excédents d'ordure en attente. Il a toutefois fallu aménager un stockage temporaire, notamment pour les encombrants et les emballages
Un peu plus haut en montagne, sur le territoire des villages de Marignana, Evisa et Crsitinacce, trois communes réunies au sein du SIVOM Sevi in Grentu, qui gère la collecte des ordures, la pression touristique est moindre mais la concertation a été nécessaire entre les mairies pour adapter le travail des agents de ramassage. Là encore, un espace de stockage temporaire a été créé il y a une semaine, mais stocker en pleine nature est illégal...
Ce mardi soir le collectif d'opposants à l'augmentation de la capacité de stockage Pà un Pumonte tenait une réunion publique à Vico.