Il avait été placé en garde à vue mercredi. Michel Tomi, considéré comme l'un des derniers parrains corses, a été mis en examen vendredi 20 juin. Plusieurs motifs : corruption d'agent public étranger, faux et usage de faux, abus de confiance, et recel d'abus de bien social notamment...

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Les policiers de l'Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales et ceux de l'Office central de répression de la grande délinquance financière l'interrogent depuis mercredi dernier sur l'origine de ses revenus, son train de vie et ses relations avec le chef de l'Etat malien, Ibrahim Boubacar Keita, dit "IBK". 

Une information judiciaire avait été ouverte en juillet 2013 par le parquet de Paris pour "blanchiment aggravé en bande organisée", "abus de biens sociaux" et "faux en écriture privée".

Ce richissime entrepreneur, originaire du Taravo, qui a fait fortune notamment dans les jeux dans plusieurs pays d'Afrique, est présenté comme le parrain du milieu corso-africain, ce dont il s'est toujours défendu, reconnaissant seulement des liens personnels avec certains de ses représentants.

Les motifs de la mise en examen sont multiples : corruption d'agent public étranger, faux et usage de faux, abus de confiance, recel d'abus de bien social, complicité d'obtention indue d'un document administratif et travail dissimulé.

Neuf autres personne sont été interpellées, dont six ont été également mises en examen : la première épouse de Michel Tomi, une amie, son « homme à tout faire » et trois chefs d'entreprise.

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