Michel Tomi, 66 ans, à la tête d'un empire industriel en Afrique, a été placé en garde-à-vue mercredi 18 juin à Nanterre, dans le cadre d'une enquête financière lancée en juillet 2013 pour "blanchiment aggravé", a-t-on appris de source judiciaire.
Les policiers de l'Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales et de l'Office central de répression de la grande délinquance financière vont l'interroger sur l'origine de ses revenus, son train de vie et ses relations avec le chef de l'Etat malien, Ibrahim Boubacar Keita, dit "IBK", précise l'Express.fr, qui a révélé l'information.
Une information judiciaire avait été ouverte en juillet 2013 par le parquet de Paris pour "blanchiment aggravé en bande organisée", "abus de biens sociaux" et "faux en écriture privée".
Ce richissime entrepreneur, originaire du Taravo, qui a fait fortune notamment dans les jeux dans plusieurs pays d'Afrique, est présenté comme le parrain du milieu corso-africain, ce dont il s'est toujours défendu, reconnaissant seulement des liens personnels avec certains de ses représentants.