Les jeux sont faits, les listes déposées. Pas vraiment amer, Simon Renucci a exprimé sa déception et sa déconvenue après le refus de Femu a Corsica de réaliser la fusion. Le groupe nationaliste s'est aussi expliqué dans un communiqué.
"Oui c'est une surprise parce qu'on sait bien que le front progressiste a besoin de Femu, et une déconvenue car même si il y a toujours des bonnes raisons, la lutte pour la démocratie ne peut pas se faire sans eux".
"Corsica Libera a tenu parole, et a permis une fusion d'un front progressiste mais réformateur, en respectant nos différences, mais surtout sur la base d'une autonomie d'expression sur les politiques territoriales et régionales, et aussi sur la solidarité d'un contrat de gestion municipale".
Reportage Florence Antomarchi, Stéphane Agostini, Marie-Hélène Folacci :
De leur côté les membres de Femu a Corsica se sont exprimés dans un communiqué. "L’engagement pour des évolutions institutionnelles qu’ont pris plusieurs dirigeants de la liste Renucci est bien sûr une donnée importante du débat", écrivent-ils.
"Mais l’extrême confusion qui règne à l’issue du premier tour, voire les contradictions qui sont apparues au sein des forces de gauche, ne permettent pas d’engager sur des bases valables une opposition efficace à la droite rétrograde qui est sortie en tête du scrutin dimanche dernier".
Et d'ajouter : "Femu Aiacciu, Femu a Corsica estime que l’avenir du mouvement nationaliste à Aiacciu doit s’inscrire dans la construction d’une alternative de progrès. C’est la voie que nous nous engageons à poursuivre dans le droit fil de nos combats pour l’émancipation du peuple corse".