Pierre Farel est peintre depuis trente ans et Ajaccien depuis vingt. Il expose actuellement ses œuvres à Marseille jusqu’au 25 mars. L’occasion de revenir sur ces mystérieux personnages sans visages.
Pierre Farel célèbre en ce moment ses trente années de peinture à travers une exposition au château de la Buzine à Marseille, « Le château de ma mère » de Marcel Pagnol. Jusqu’au 25 mars, l’Ajaccien présente une quarantaine de toiles mais aussi quelques sculptures. Ses œuvres ont été choisies autour de quelques thèmes : la femme, le couple, la musique et les bars.
Chacune de ses toiles est instantanément reconnaissable grâce à tous ces personnages sans visages. Pierre Farel explique son choix ainsi :
Pour que les gens puissent intégrer ma toile, qu’elle devienne universelle, il ne faut pas qu’il y ait de visage. S’il n’y a pas de visage, chacun peut se reconnaître.
Expo à Paris puis à Ajaccio
« Pomelos rosé » l’œuvre qui lui a « mis le pied à l’étrier » est présente dans l’exposition. A l’époque un éditeur le contacte et lui propose de tirer cette toile en affiche. Il s’en vendra un million d’exemplaires. Dix ans après l’avoir vendue lors d’une exposition, Pierre Farel décide alors de la racheter. Elle trône désormais dans sa chambre à coucher.
L’artiste expose des toiles, mais aussi, nous l’avons dit, des sculptures en résine, peintes à la main. Un domaine qu’il espère bien développer. « J’aime bien pouvoir les traiter à la main pour que chacun devienne un original. »
Son exposition se déplacera en avril à Paris avant de faire un tour à Ajaccio, « avant l’été ou à la fin de l’été », assure le peintre.