Le président de l’Assemblée de Corse n’a pas assisté à l'hommage au préfet Erignac

La stèle à la mémoire du Préfet Claude Erignac assassiné le 6 février 1998 à Ajaccio (Corse du Sud).
Bernard Schmeltz, préfet de Corse; Gilles Simeoni, président du Conseil Exécutif de Corse ©France 3 Corse ViaStella

Comme en 2016, le président de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, a annoncé lundi qu'il serait absent lors de l'hommage officiel rendu à Ajaccio pour le 19e anniversaire de l'assassinat du préfet Claude Erignac.

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"J’estime que ma présence serait déplacée et sans doute n’est-elle pas souhaitée", a indiqué Jean-Guy Talamoni dans le même communiqué que celui envoyé en 2016.

La cérémonie a eu lieu  à Ajaccio, dans la rue où le représentant de l'Etat fut tué en présence de l''actuel Préfet, des autorités, des élus et du président du Conseil Exécutif de Corse, Gilles Simeoni. 

"Mon absence à la cérémonie d'hommage au préfet Claude Erignac ne doit pas être interprétée comme une marque d'indifférence à l'égard de sa mémoire et de ses proches. Au nom de la Corse, notre respect et notre compassion lui sont acquis", a précisé Jean-Guy Talamoni.

Le président indépendantiste de l'Assemblée de Corse  a rappelé que les nationalistes "ont payé un lourd tribut", faisant référence aux détenus dits politiques actuellement en détention provisoire ou condamnées dans des affaires criminelles instruites par l'antiterrorisme.

Lisez le communiqué de presse du cabinet du président de l'Assemblée de Corse.

L'Assemblée de Corse a été représentée par le président du Conseil Exécutif de Corse, Gilles Simeoni, qui fût l'avocat d'Yvan Colonna lors de son procès pour l'assassinat du préfet. 

"Les faits dramatiques du 6 février 1998 font partie d’une histoire douloureuse, et s’inscrivent dans un conflit qui a duré, pour la période
contemporaine, pendant près d’un demi-­‐siècle. Ce conflit a, de part et d’autre, brisé des vies, meurtri des familles, laissé des cicatrices ouvertes et douloureuses. Le moment est venu d’en tourner irréversiblement la page, et de permettre aux blessures de se refermer", écrit-il.

"La Corse a, dans cette perspective, accompli sa part du chemin. L’Etat doit impérativement faire la sienne : 19 ans après les faits dramatiques du 6 février 1998, et alors que la violence clandestine a décidé de disparaître définitivement, le moment est venu, pour Paris, de faire les gestessymboliques et politiques indispensables à la réconciliation sincère et à la paix réussie."
 

Lisez le communiqué de presse du Président du Conseil Exécutif de Corse

 

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