Amnistie des "prisonniers politiques" : Sulidarità annonce la reprise de ses actions

Une centaine de militants et sympathisants de l’association Sulidarità s’est rassemblée vendredi soir devant les grilles de la préfecture à Ajaccio, pour plaider la cause des militants nationalistes incarcérés ou poursuivis par la justice.

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Pour apporter le soutien de la majorité territorial et de l’exécutif, les militants de Sulidarità ont été rejoints par Petr’Anto Tomasi, président de groupe Corsica Libera et Jean-Christophe Angelini, conseiller exécutif de Corse. Des représentants de la Ligue des droits de l’homme étaient également présents.

Les noms des prisonniers dits politiques et des militants recherchés ont été égrenés et leurs situations expliquées par la vice-présidente de l’association, Katty Bartoli. Comme celui de Cédric Courbey mis en examen pour l'assassinat de Christian Leoni et soupçonné d'appartenir au FLNC.

Incarcéré en région parisienne, "en trois ans, il a vu le juge deux fois",dénonce sa mère Andrée Martini. "Je crois qu'ils sont en train de nous punir."

Katty Bartoli, associu "Sulidarità"; Andrée Martini, mère de Cédric Courbey ©France 3 Corse ViaStella


22 prisonniers dits "politiques" étaient recensés en novembre 2016. Le rapprochement et l'amnistie font consensus depuis longtemps au sein de la classe politique insulaire. En mai 2015, l'Assemblée de Corse alors à gauche, s'était prononcée à une très large majorité pour l'amnistie. Le nouvel exécutif nationaliste n’a depuis pas cessé de faire entendre cette revendication à Paris. 

Lors de sa visite en Corse en juillet 2016, Manuel Valls avait affirmé vouloir traiter "la question des prisonniers avec le droit, pas de manière idéologique et politique". Le Premier Ministre de l'époque avait refusé le terme. "Si on me parle de prisonniers politiques, je réponds et je dis qu'il n'y a pas de prisonniers politiques en France."

"Nous allons renforcer nos actions et nous allons monter crescendo si rien ne change, si nous n’avons pas de dialogue ouvert avec l’Etat", a prévenu Katty Bartoli.

Il s’agissait de la première action de Sulidarità depuis la disparition de Jean-Marie Poli, président de l’association, décédé à l'âge de 59 ans après un accident de la circulation le 14 janvier dernier.

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