Face aux conséquences de la sécheresse, un collectif d'éleveurs de Corse du Sud demande des aides d'urgences à l'Etat et à la Collectivité territoriale pour compenser l'achat de fourrage supplémentaire.
Certains éleveurs songent à se séparer d'une partie de leur troupeau car ils n'arrivent pas à nourrir toutes leurs bêtes.
Tous les soirs, Jessica Cancellieri doit nourrir sa centaine de chèvres. Et cette année, la sècheresse n'a rien laisser à manger aux bêtes dans le maquis. Cette éleveuse de Vero est contrainte de piocher dans sa réserve hivernale de foin.
"C'est dur, il faut compléter", explique l'éleveuse. "Je n'ai jamais dépensé autant de foin de ma vie, et pourtant j'en fais. Ce que je fais est déjà passé. Je dois encore avoir 30 presses de foin que j'ai acheté, qui vont me faire sept jours et sept jours c'est 520 euros."
Comme de nombreux éleveurs, Jessica Cancellieri doit faire venir son foin du continent. Le surcoût est important et dans cette situation l'éleveuse songe à se séparer d'une partie de son troupeau.
Un collectif d'éleveurs s'est créé la semaine dernière à Sarrola-Carcopino pour demander des aides exceptionnelles à l'Etat et à la Collectivité territoriale de Corse, notamment en matière de transport.
Une réunion est prévue mardi 21 novembre à la Direction régionale de l'agriculture.,