À 6 semaines du premier tour des législatives, les tensions sont persistantes au sein de la majorité territoriale nationaliste. Les différentes tendances de "Femu a Corsica" et notamment le PNC et Inseme per a Corsica ne réussissent pas à se mettre d'accord pour désigner leurs candidats.
À moins de 15 jours de la clôture des candidatures pour les élections législatives, la majorité territoriale n'a pas encore présenté ses candidats.
Pas d'accord formel entre les tendances Inseme, PNC et Corsica Libera pour désigner 4 binômes. Pire, la candidature quasiment actée de Jean Felix Acquaviva dans la deuxième circonscription de Haute-Corse cristallise les tensions entre les tendances de Femu a Corsica, entre Jean-Christophe Angelini et Gilles Simeoni.
Le sujet divise à priori au sein même du PNC. Fort opportunément, ces dissidences émergent discrètement dans un courrier interne au mouvement.
26 militants du PNC remettent en question le leadership de Jean-Christophe Angelini. Parmi lesquels des historiques comme Nadine Nivaggioni, François Alfonsi ou Fabienne Giovannini. Pour l'heure aucun des principaux intéressés n'ont voulu répondre à nos questions.
Du côté de Jean-Christophe Angelini et de ses proches, pas de réaction publique mais une réponse là aussi par courrier interne. L'exécutif du PNC se défend d'être responsable de la situation de blocage au sein de la majorité territoriale.