Législatives – Les communes de l'intérieur ne veulent pas être laissées pour compte

Dans la 2ème circonscription de Corse du Sud, où Porto-Vecchio et le littoral absorbent l’essentiel de l’économie, les communes du rural veulent que leur prochain député les prennent un peu plus en compte. 40% des électeurs y sont inscrits. 

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Des falaises de Bonifacio aux aiguilles de Bavella, des plages de Propriano à celle de Porto-Vecchio, la 2ème circonscription de Corse du Sud s’étend sur 75 communes et représente près de 58 000 inscrits, dont 11 000 à Ajaccio. 

Pour Laurence Giraschi, chargée du développement économique pour la communauté des communes du Sud Corse, la priorité est de désenclaver les territoires. "Globalement sur le Sud, la problématique est la même en bord de mer et sur l’intérieur parce qu’il y a aujourd’hui des infrastructures à améliorer sans doute où à developper."

"Aujourd’hui rendre le territoire accessible cela veut dire la mobilité dans le territoire, cela veut dire accéder au territoire par les voies extérieures – les ports et les aéroports – et ça veut dire aussi avoir un schéma de haut débit qui soit performant et qui couvre tout le territoire."

Le rural cumule d’autres handicaps car Porto-Vecchio et le littoral absorbent l’essentiel de l’économie. "Sur la commune de Porto-Vecchio, l’indice d’emploi est de 140. Cela veut dire que pour 100 personnes qui y habitent, il y a 140 personnes qui y travaillent ; sur une commune plus rurale et plus petite comme celle de Monacia par exemple, l’indice d’emploi est de 28."

Laurence Giraschi, directrice du pôle économique de la communauté des communes du sud Corse ; Jean-Pierre Arrii, maire de Loretto di Tallano ©France 3 Corse ViaStella

En Alta Rocca, le maire de Loreto-di-Tallano en sait quelque chose. L’hiver, son village compte moins de 50 habitants. "Il n’y a plus de commerces, il n’y a plus rien, on ne vit que sur les dotations de l’État et pour les investissements avec les subventions", indique Jean-Pierre Arrii.

Le maire s’inquiète des récentes évolutions législatives. Pour lui, la loi NOTRe a dépossédé les petites communes du peu d’attributions qu'il leur restait, comme l’eau et l’assainissement transférés aux intercommunalités. L’édile trouve que les députés sont déconnectés de ces réalités.

"Ce sont des candidats issus de communes qui ont des façades littorales, il faut qu’ils appréhendent un peu mieux les besoins et les aspirations du rural".

Un message que les candidats devront entendre. 40% des électeurs sont inscrits dans des communes rurales.

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