Les Assises de la langue occitane se sont tenues mardi et mercredi à Pau (Pyrénées-Atlantiques) en présence de nombreux défenseurs des langues régionales, dont Jean-Guy Talamoni, président de l’Assemblée de Corse.
Les Assises de la langue occitane se sont ouvertes à Pau dans un climat de contestation. Quelle place l'Université accorde-t-elle à l'occitan? Trop peu selon les étudiants occitanistes qui s'estiment défavorisés par rapport aux locuteurs basques. D'où la nécessité de confronter les points de vue sur ce qui se passe ailleurs et notamment en Corse
"Ce qui nous a intéressé, c’est de voir que la prise de conscience qui se manifeste en Corse depuis quelques décennies (…) existe aussi ailleurs et notamment en Occitanie", a indiqué Jean-Guy Talamoni à l'occasion d'une table ronde sur la place des langues régionales.
Quelle place pour les langues régionales.Table ronde des élus. #Assisas de la langue occitane @universite_uppa @MedocdePau @Larrundik pic.twitter.com/RhnSmJiRkd
— Kontseilua_multiling (@KNTSL_multiling) 14 février 2017
Les occitanistes réclament la création de nouveaux cursus universitaires et de pôles de recherches dévolus à la langue occitane. En corollaire, les pouvoirs doivent s'engager à affecter des financements.
"La question de l’affectation sur tel ou tel secteur se pose en termes de priorité, mais la culture n’est pas quelque chose que l’on doit négliger", a réagi Mohamed Amara, président de l’Université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA).
Au-delà de la place de l'occitan à l'université, l'objectif de ces Assises était de réfléchir plus globalement à la vitalité et la fonctionnalité des langues régionales.