Ce dimanche, l'Agence régionale de santé indique qu'un premier cas de variole du singe a été détecté en Corse. Selon l'ARS, la personne atteinte du virus ne "présente aucun signe de gravité". Selon nos informations, aucun cas contact à risque n'a été identifié.
Un premier cas de monkeypox - communément appelé variole du singe - a été décelé en Corse. C'est ce qu'a annoncé l'Agence régionale de santé ce dimanche 26 juin.
"Il y a quelques jours, une personne présentant des symptômes légers, compatibles avec un monkeypox, a été prise en charge, indique l'ARS dans un communiqué. Son état ne présente aucun signe de gravité. Il s’agit d’une personne adulte sans antécédent de voyage dans un pays où circule le virus."
Selon nos informations, il s’agit d’une personne résidant sur le Continent, en Occitanie. Elle a été rapatriée à son domicile.
Journalistes : - D. Moret, M. Plouchart et V. Alfonsi
Intervenant : Docteur Pierre Tattevin, chef du service des maladies infectieuses du CHU de Rennes
Enquête épidémiologique
À la suite de la découverte de ce premier cas dans l'île, Santé publique France et l'ARS de Corse ont procédé à une enquête épidémiologique approfondie en lien avec le médecin ayant pris en charge le patient contaminé.
"Les personnes ayant été en contact étroit avec ce patient ont été recensées, précise l'ARS. Elles ont reçu de la part des autorités sanitaires les informations sur la conduite à tenir, afin de limiter la propagation du virus et les mesures de gestion ont été mises en œuvre."
Selon nos informations, aucun cas contact à risque n'a été identifié.
Plus de 300 cas en France
Jusqu'alors contenue dans une dizaine de pays africains, la variole du singe s'est propagée dans plusieurs pays européens depuis le mois de mai.
Généralement bénigne, la maladie se traduit d’abord par une forte fièvre et des éruptions cutanées. Les personnes infectées sont contagieuses dès l'apparition des premiers symptômes. La transmission entre hommes s'effectue principalement par les gouttelettes respiratoires et par le contact direct de la peau ou des muqueuses avec les boutons ou les croûtes. En général, la guérison intervient le plus souvent en trois semaines.
Dans son dernier bilan daté du 23 juin, Santé publique France faisait état de 330 cas de monkeypox confirmés en France.