Ce vendredi 28 décembre, dans un communiqué, la préfecture maritime de la Méditerranée alerte sur la multiplication des tirs de fusée de détresse « festifs » durant les fêtes de fin d’année. Un geste qui implique systématiquement le déploiement de moyens de sauvetage.
Les tirs de fusée de détresse « festifs » lors des périodes de fêtes n’amusent pas le Cross Med et la préfecture maritime de la Méditerranée.
Cette dernière indique dans un communiqué ce vendredi 28 décembre que ces gestes se multiplient à la fin du mois de décembre et impliquent systématiquement le déploiement de moyens de sauvetage.
Dépôt de plainte
Et par conséquent l’acte rend indisponibles les équipes en cas d’une réelle opération de sauvetage. Les deux entités rappellent que ces tirs « festifs » sont interdits. « Lorsqu’il est avéré qu’il s’agit d’un canular, le Cross Med porte plainte au nom de la préfecture maritime », souligne le communiqué.
En 2017, près de 110 fausses alertes ont été constatées au Cross Med. En cas de non-respect de l’interdiction, la peine encourue peut aller jusqu’à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.