Ce jeudi 8 juillet, la commission d'appel de l'organisme de contrôle des clubs amateurs a confirmé la rétrogradation du Gazélec d'Ajaccio en National 3. Un coup dur pour le club ajaccien qui évoluera la saison prochaine en cinquième division.
C'est un véritable coup de tonnerre pour les supporters gaziers et les amoureux du football corse.
Auditionné ce jeudi matin par la commission d'appel de l'organisme de contrôle des clubs amateurs, le GFCA s'est vu confirmer sa rétrogradation administrative en National 3.
Rétrogradé une première fois le 15 juin dernier par la commission fédérale de contrôle des clubs, le Gazélec avait interjeté appel de cette décision. Les dirigeants ajacciens avaient dans l'espoir que l'instance tienne compte des problèmes liés à la situation sanitaire et au Covid-19. Autant d'éléments qui n'avaient pas vraiment contribué à arranger les finances du club rouge et bleu. Et qui n'ont visiblement pas été pris en compte par la commission d'appel ce jeudi.
La saison prochaine, le GFCA évoluera donc dans l'équivalent de la cinquième division au niveau national.
D'autres recours possibles ?
Quatre ans après le Sporting Club de Bastia, un autre club corse se retrouve à son tour plongé dans les profondeurs du football amateur.
Cette saison, le GFCA avait terminé à la 10ème place du classement de National 2. Un championnat tronqué et définitivement stoppé début mars en raison de la crise sanitaire.
Avec cette rétrogradation en National 3, le "Gaz" subit sa troisième descente consécutive en trois ans. Mais celle-ci pourrait être la plus difficile à encaisser. En effet, jamais une équipe première du club rouge et bleu n'avait évolué à un échelon amateur national aussi bas.
Comme ultimes recours, les dirigeants du Gazélec auraient la possibilité de saisir le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) - dont l'avis est consultatif -, puis le tribunal administratif. Deux institutions qui, en 2017, n'avaient pas permis au SC Bastia d'éviter la descente en National 3.
L'avenir s'assombrit sur Mezzavia où, il y a encore cinq ans, la pelouse était foulée par les joueurs du PSG, de l'OM et de Lyon. Une époque qui semble bien lointaine à l'heure où nous écrivons ces lignes...