Direct – La visite d’Édouard Philippe, Premier ministre, en Haute-Corse

Ce mercredi 3 juillet, Édouard Philippe, Premier ministre, débute son séjour deux jours en Corse par la Haute-Corse. Il devrait s’entretenir avec Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse et Jean-Guy Talamoni, président de l’Assemblée de Corse dans la journée. 


Édouard Philippe a débuté sa visite de deux jours en Corse par la Haute-Corse ce mercredi 3 juillet. Le Premier ministre est arrivé en fin d’après-midi à la préfecture de Bastia. 

Une visite sur fond de tension avec la majorité territoriale. Cette dernière reproche notamment au gouvernement de ne pas écouter leurs revendications. Néanmoins, Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse s’est dit « prêt au dialogue ». 

 

Compte rendu de la première journée de visite d'Édouard Philippe en Corse :

► Première réaction d'Édoaurd Philippe à la sortie de la réunion avec les maires :
« C’était une réunion passionnante avec des maires déterminés et passionnés à faire vivre leur commune, confrontés à des difficultés parfois liées à la complexité du droit de l’urbanisme et aussi aux spécificités géographiques de la Corse. […] La mission urbanisme et la mission qui doit réfléchir à cet agenda rural spécifique à la Corse montrent que nous pouvons avancer dans le dialogue, le respect, trouver des solutions concrètes adaptées aux besoins des maires et qui répondront aux besoins de nos concitoyens qui vivent en Corse. »
 
22 h 00 : après deux heures de réunion sur l'urbanisme, à Ponte-Leccia, avec les maires, la première journée de visite d'Edouard Philippe se termine. Demain, il se rendra en Corse-du-Sud, où il rencontrera notamment les maires de Propriano et d'Ajaccio. 
 
 
20 h 00 : Édouard Philippe est arrivé à Ponte-Leccia. La réunion avec les maires sur l'urbanisme vient de débuter en présence de Gilles Simeoni. 
 
 


19 h 40 : À Ponte Leccia, les maires attendent l'arrivée du Premier ministre qui a une demi-heure de retard sur son programme. 
 

19 h 10 : le Premier ministre quitte Bastia et prend la direction de Ponte Leccia pour, notamment, une réunion avec les maires de Corse sur l'urbanisme. 
 

18 h 35 : Signatures des conventions de lutte contre la pauvreté et pour l'accès à l'emploi par le Premier ministre, la préfète de Corse et Gilles Simeoni. 
 

► Retour en images sur les déclarations marquantes des discours de Gilles Simeoni et Édouard Philippe : 
Intervenants : Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse ; Édouard Philippe, Premier ministre.


18 h 30 : Édouard Philippe conclut son discours :  "ce dialogue que nous voulons construire nous aide à bâtir une île prospère, solidaire, respectueuse de son environnement. Ce dialogue, c’est ce que je vous propose en confiance, en responsabilité avec la ferme envie d’avancer et de régler les questions et les problèmes qui peuvent se poser" 

18 h 20 : le Premier ministre annonce que dans chaque région "un dialogue s'engagera pour ouvrir la voie à la différenciation. La Corse aura bien sûr toute sa place". "Concernant l'inscription de la Corse dans la Constitution, nous souhaitons pouvoir avancer en ce sens", poursuit-il. 


18 h 15 : Edouard Philippe prend la parole. Il déclare : « Nous sommes pleinement conscients que les spécificités de l’île appellent des réponses et des méthodes spécifiques, depuis deux ans ce dialogue existe. Nous mettons autant d’énergie à répondre aux enjeux de la Corse que nous en mettons à agir au service du pays tout entier. »

   

18 h 05 : Gilles Simeoni prononce un discours qu'il n'a pas préparé à la Citadelle. « J’ai eu confirmation, il y a quelques dizaines de minutes seulement que nous pourrions nous exprimer en public », indique-t-il. 

Selon lui : « La majorité territoriale est totalement disponible pour aborder les sujets comme l’urbanisme, la santé, l’économie... Mais la question corse, c’est aussi et fondamentalement une question politique. Ce qui a fait défaut, c’est la mise en perspective politique. C’est un déni de démocratie et c’est prendre le risque cruel de l’échec pour la Corse pour la République et pour celles et ceux qui vivent ici et qui y vivront demain.»
     
Des acteurs du monde économique et associatif sont dans l'assistance aux côté des élus. 
 
 


17 h 50 : Visite de la Citadelle de Bastia par Édouard Philippe avant son discours. 
 

17 h 20 : Arrivée du Premier ministre à la mairie de Bastia. Il est accueilli par le maire, Pierre Savelli. 
 

17 h 15 : l'entretien entre le Premier ministre, Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni vient de se terminer. Edouard Philippe se dirige vers la mairie de Bastia à pied, quelques habitants le saluent. 
 


Retour en images sur les premières heures de la visite du Premier ministre à Bastia :
Equipe : Jean-André Marchiani ; Pierre Simonpoli

La réaction de Gilles Simeoni à la sortie de l'entretien avec Édouard Philippe : « Sur la forme l’entretien s’est bien passé. Sur le fond, nous avons re exprimé nos attentes sur toutes les revendications portées par la majorité. Nous sommes prêts à continuer à discuter dans le futur sur des questions techniques qui pourront améliorer le quotidien des Corses. Il n'y a pas d’avancées aujourd’hui, mais nous continuons d’espérer un changement de cap du gouvernement et de l’État pour la question corse. »
 


16 h 00 : Arrivée du premier ministre à la préfecture de Bastia, rencontre avec Gilles Simeoni, président du conseil éxécutif de Corse et Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse, dans les locaux de la collectivité de Corse. 
 
 

15 h 30 : quelques minutes avant l’arrivée du Premier ministre à Bastia, le matériel des journalistes est contrôlé par une brigade cynophile. 




 
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