Prié de faire un commentaire sur l’absence des élus nationalistes, Emmanuel Macron a répondu en disant s’intéresser au peuple, plus qu’aux faits et gestes des élus locaux.
"Ce qui m'importe, c'est la Corse et les Corses. Le reste ne m'intéresse pas", a affirmé Emmanuel Macron, en visitant le centre de recherche agricole de l'Inra spécialisé dans les agrumes, à San Giuliano, au sud de Bastia."Je suis sur le fond... Ce que font les entrepreneurs, les chercheurs, les enseignants, ce dont je vais parler cet après-midi. Je ne suis pas dans les arrière-cuisines", a-t-il ajouté.
A la journaliste qui l’interpelle, lui disant qu’il s’agit malgré tout d’élus locaux, le président a répondu en "remettant les choses à leur place" : "Il y a un peuple, il y a une souveraineté, et ensuite il y a des élections locales."
En bref, les agissements élus locaux ne l’intéressent pas : "Quand des élus locaux décident de ne pas se rendre à tel ou tel rendez-vous, c’est leur choix à eux."
Des annonces sur l'avenir économique de l'île
Dans son discours au centre culturel de l’Alb’oru, le chef de l'Etat "s'exprimera sur les sujets qui intéressent surtout les Corses, à savoir le développement économique de leur île", selon son entourage. Il pourrait ainsi annoncer des mesures pour dynamiser l'économie locale, qui souffre de sous-investissements chroniques et de la faiblesse du tissu industriel.
Il s'agit notamment de donner une suite au plan d'investissements de deux milliards d'euros lancé en 2002 par le Premier ministre Lionel Jospin pour faire rattraper à l'île son retard en infrastructures, un programme qui s'achève en 2020.