Accusé de violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique pour avoir tenté d'échapper à des gendarmes présents devant son domicile à Monticello en février dernier, Jean-Louis Emmanuelli a été condamné mercredi 15 juin en appel à 18 mois de prison avec sursis.
Reconnu coupable mais condamné bien en deçà des peines requises, Jean-Louis Emmanuelli revient de loin. Il écope de 18 mois avec sursis et de 10.000 euros d'amende.
Lors de son procès en appel début juin, l'avocate générale avait réclamé quatre ans de prison dont 30 mois ferme assortis d'un mandat de dépôt et du maintien des peines complémentaires.
Lors de l'audience, Jean-Louis Emmanuelli s'était retranché derrière le fait qu'au moment de son arrivée en voiture à son domicile de Monticello, les forces de l'ordre n'étaient pas identifiables.
Ce matin du 6 février 2016, l'accusé a expliqué avoir eu peur et paniqué quand il a vu des hommes armés. Jean-Louis Emmanuelli tente alors d'échapper à ce qu'il croit être un guet-apens, en effectuant une marche arrière puis une marche avant, renversant un gendarme.
Poursuivi pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique, Jean-Louis Emmanuelli avait été jugé en comparution immédiate et condamné à cinq ans de prison donc deux avec sursis assorti d'un mandat de dépôt.
Le 21 avril, il avait obtenu sa remise en liberté, sous controle judiciaire avec interdiction de quitter la Haute-Corse et obligation de se présenter à la gendarmerie de L'Île-Rousse toutes les semaines.
Aller plus loin : le reportage d'Anne-Marie Leccia et Daniel Bansard