Jean Martin Mondoloni a réuni ses partisans hier, samedi, en Balagne. Une microrégion où le candidat de la droite régionaliste compte de nombreux soutiens à commencer par le maire de Calvi où s’est déroulé le meeting.
Ange Santini qui reprend le cri de révolte de sœur Emmanuelle. Sur ses terres, le maire de Calvi a appelé hier soir, samedi, à la mobilisation générale. De fait, la question en filigrane qui apparaissait dans tous les discours était bien celle-là : comment réveiller des électeurs désabusés ou qui seraient abusés par la dialectique nationaliste ?
Tour à tour, les colistiers de Jean-Martin Mondoloni ont décoché des flèches contre la majorité territoriale. En revanche, tous ont demandé à leurs supporters de mettre entre parenthèses les querelles à droite pour mieux s’unir au second tour.
Ancrer la Corse dans la modernité
Les adversaires, ce sont les nationalistes, et Jean-Martin Mondoloni de dénoncer le temps perdu "pour ancrer la Corse dans la modernité et la République" et d’insister sur son programme.
Mettre au cœur de l’action politique la santé, l’économie et la refonte de l’aménagement du territoire. « Oui Ange, oui Camille, nous allons revisiter ensemble ce document qui est aujourd’hui inapplicable et qui a ruiné un nombre conséquent de familles corses. Le plan d’aménagement durable de la Corse ne répond pas à l’exigence d’une Corse moderne », a déclaré le candidat aux élections territoriales à la tribune.
130 personnes s’étaient déplacées à Calvi hier. La droite a souvent rassemblé plus la veille d’une élection. Mais l’une de ses composantes, la liste « A strada di l’avvene » croit en la capacité de mobilisation dans les urnes.