Centre de stockage de Ghjuncaghju : le feuilleton continue

Tavignanu Vivu n'a pas dit son dernier mot. La décision de justice qui laissait libre cours au centre de stockage des déchets de Ghjuncaghju n'a pas sonné la fin de leur combat. L'association révèle une carte de la DREAL qui souligne les dangers environnementaux du projet...

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Tavignanu Vivu n'en démord pas. 
Le projet de site de stockages non-dangereux porté par la société Oriente Environnement ne doit pas voir le jour à Ghjuncaghju. 

On croyait que le feuilleton avait connu son épisode final avec la décision du tribunal administratif de Bastia en octobre dernier. 

La justice était allée à l'encontre de la décision du préfet de Haute-Corse, Alain Thirion, prise en 2016. Ce dernier avait par un arrêté refusé de délivrer l'autorisation de s'installer à Ghjuncaghju.
Le tribunal de Bastia, trois ans plus tard, avait finalement annulé l'arrêté préfectoral. 
 
L'actuel préfet de Haute-Corse, François Ravier, n'ayant pas interjeté appel de cette décision du tribunal, le projet semblait définitivement validé. 

Et pourtant. 

Tavignanu Vivu, l'association qui s'est constituée en 2016 pour "protéger, conserver et restaurer les espaces, ressources, milieux et habitats naturels sur toute la vallée du Tavignanu et plus largement sur la côte orientale", a rendu public en milieu de semaine dernière une carte élaborée par la Direction Régionale Aménagement Logement, avec le concours de l'Office de l'Environnement de Corse. 

 
La zone prévue pour le centre est totalement soit rouge, soit orange. 

  • Rouge, c'est une zone d'exclusions réglementaires. 
  • Orange, c'est une zone à enjeux environnementaux forts connus. 

Tavignanu Vivu explique :
"Nous avons bien sûr cherché la source de ces documents, lors d’un entretien téléphonique, la DREAL nous a confirmé qu’ils avaient été établis par ses services au début de l’année 2019 pour aider les communautés de communes à trouver des terrains pour de futurs centres d’enfouissement publics."

L'association a décidé de passer à la vitesse supérieure et sollicite désormais le préfet de haute-Corse, la préfète de région, mais également la ministre de la transition écologique, et le président de la République.
   
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