L'adaptation a demandé près de deux ans. Mais la troupe qui s'apprête à interpréter sa version, aux accents corses, de La flûte enchantée, a voulu mettre toutes les chances de son côté pour réussir ce pari ambitieux. Rendez-vous les 12 et 13 août prochains pour découvrir le résultat.
La flûte enchantée, en langue corse. Après Molière, dont plusieurs pièces ont été traduites pour être interprétées sur l'île, à l'occasion du 400e anniversaire de sa naissance, c'est au tour de l'opéra de Mozart de se parer d'accents nustrale.
Les 12 et 13 août prochains, deux représentations seront données, dans le cloître du couvent de Cervioni, après des mois et deux ans de travail acharné de la part de toutes celles et ceux qui prennent part à cette ambitieuse aventure.
Deux ans de travail
Et ils sont nombreux : l'association Voci è Organu in Cervioni, la metteuse en scène Emma Loriaut Clauss, le chef d'orchestre Xavier Delette et l'ensemble Quinta d'Isula, 16 solistes, 12 musiciens et 25 choristes.
La volonté des créateurs du projets, "mettre en valeur les Talents insulaires professionnels et amateurs en devenir, dans le cadre exceptionnel qu'offre le cloître de ce couvent à l'acoustique unique".