L’affaire opposait le journal Corse-Matin à l’ancien bâtonnier Me de Casalta concernant la publication d’une série de droits de réponse. Si les propos ont été considérés comme diffamatoires, le directeur de la publication a été relaxé, ce mardi 27 février.
Corse-Matin a été relaxé par le tribunal correctionnel de Bastia dans une affaire diffamation qui opposait le titre à l’ancien bâtonnier de Bastia, Me de Casalta.
Le tribunal a considéré, ce mardi 27 février, que les propos contenus dans un texte publié comme droit de réponse étaient bien diffamatoires mais que le diffuseur ne pouvait être condamné dans le cadre précis d’un droit de réponse.
Jean-Sébastien de Casalta a réagi via un communiqué :
« J’accueille avec satisfaction le jugement prononcé ce 27 février 2018 par le Tribunal Correctionnel de Bastia en ce qu’il retient que le droit de réponse publié dans Corse Matin avait un caractère diffamatoire à mon endroit et comportait des expressions particulièrement outrageantes à ma dignité.
Cette analyse juridique répare les atteintes qui avaient été portées à mon honneur, ma réputation et à celles des fonctions que j’assume.
Les images véhiculées dans ce quotidien sont ainsi censurées.
Je prends acte que si le Tribunal ne reproche aucune faute, de nature pénale au directeur de la publication, il exprime par sa décision, la prudence qui doit s’attacher à la qualité de certaines publications ».