Les urbexeurs pratiquent l’exploration urbaine et rurale dans des lieux abandonnés de Corse. Une pratique qu’ils partagent ensuite sur internet et les réseaux sociaux.
Pénétrer dans des endroits désertés, c’est sa passion.T. WAISI pratique l'urbex : l'exploration urbaine. En Corse, elle est aussi rurale.
Le principe : visiter des lieux abandonnés, et en général interdits au public ou difficiles d'accès.
Les urbexeurs explorent usines, hôtels ou édifices religieux. Tout bâtiment oublié est un nouveau terrain de jeu.
Un couvent XVIIe
Dans un couvent du XVIIe siècle situé à Omessa, T. WAISI explique : « Je préfère être dans un monument qui date de cette époque que dans un monument qui vient juste d’être conçu, tout blanc, tout lisse, avec des poutres en fer. Ici il y a une âme, on peut presque voir le chemin qu’empruntaient les moines à travers ces couloirs. Ca raconte quelque chose. »Bien que clandestine, cette activité n'est pas interdite. A condition bien sûr de ne pas commettre de dégradation ou de vol.
Avant de se rendre sur les lieux, l'exploration a déjà débuté sur Internet. Depuis son garage, le jeune homme fait du repérage, Google Maps à l'appui. L'objectif est de mieux situer le bâtiment, et ses éventuels dangers.
Ensuite, les urbexeurs partagent leurs trouvailles sur les réseaux sociaux. En Corse, plus de 80 bâtiments abandonnés seraient à explorer.
Attention toutefois, à ne pas y aller seul et rester toujours très prudent.