Des cercueils et des sacs plastiques contenant des ossements dans une décharge publique... L'affaire avait suscité l'émoi en Corse. Deux personnes sont actuellement en garde à vue à la gendarmerie de Borgo.
L'enquête avance, 10 jours après la macabre découverte faite par Christophe Graziani, le maire de Bigorno. Deux personnes sont entendues, depuis ce matin, par les hommes de la brigade territoriale, à la caserne de gendarmerie de Borgo.
"Atteinte à l'intégrité d'un cadavre"
Dans les sacs poubelle, jetés à proximité des cercueils endommagés, se trouvaient les restes de trois corps différents, selon les premières investigations. L'affaire avait provoqué de nombreuses réactions en Corse.
Une enquête avait été ouverte, à l'origine, pour "violation de sépulture accompagnée d'atteinte à l'intégrité du cadavre". Joint par nos soins, Arnaud Viornery, le procureur de la République de Bastia, précise que désormais, les enquêteurs "partent du principe que l'exhumation avait été autorisée. On ne conserve donc que l'atteinte à l'intégrité d'un cadavre".