Un jeune homme de 18 ans affirme avoir été victime d'une agression, alors qu'il se trouvait sur le parking d'un grand magasin à Furiani, dans la nuit du 5 au 6 janvier. Une plainte a été déposée auprès du commissariat de Bastia.
Les faits remonteraient à la nuit du vendredi 5 au samedi 6 janvier, aux environs d'1h30 du matin. Un jeune homme âgé de 18 ans assure avoir été victime d'une agression en bande, avec usage contre sa personne d'une arme blanche.
Selon nos informations, la victime se trouvait alors sur le parking du Gifi de Furiani, en compagnie d'amis et connaissances, quand un autre groupe de jeunes les aurait rejoints.
La situation aurait rapidement dégénéré, et des menaces auraient été proférées. La victime aurait alors été frappée par plusieurs personnes, entraînant des blessures au niveau de la tête, de la gorge, et une plaie vraisemblablement causée par une arme blanche au niveau de la cuisse. Des blessures qui ont entraîné dix jours d'ITT (Incapacité totale de travail) constatés par un médecin Bastiais.
Une enquête ouverte
L'agression aurait en tout duré quelques minutes, sans que ni la police, ni les sapeurs-pompiers ne soient contactés pendant ou après les faits. Le jeune homme a néanmoins déposé une plainte auprès du commissariat de Bastia pour exposer sa version des faits.
Lors de sa déposition, le jeune homme aurait déclaré connaître une partie de ses agresseurs, avec lesquels il avait déjà rencontré des épisodes de tension au cours des derniers mois.
Le parquet de Haute-Corse confirme, ce lundi 8 janvier, l'ouverture d'une enquête du chef de violences volontaires aggravées. "Les investigations sont en cours pour déterminer les circonstances exactes des faits, identifier et entendre les auteurs présumés de l'agression", détaille le procureur de la République de Bastia, Jean-Philippe Navarre.
Contactée, la municipalité de Furiani confirme avoir été informée des faits par les autorités.
"Ces comportements urbains et violents n'ont pas leur place chez nous"
Dans un communiqué posté dans la soirée du 7 janvier sur les réseaux sociaux, Core in Fronte estime que "cette agression témoigne d'une fragmentation communautaire de la société corse". "Il n'existe qu'une seule communauté de droit sur notre terre : le peuple corse, qui n'est toujours pas reconnu dans ses droits politiques", poursuit le mouvement indépendantiste.
"Dans un contexte de mutation sociétale forte en Corse, comme les derniers chiffres de l'INSEE le montrent, ces comportements urbains et violents n'ont pas leur place chez nous".