La suppression de 150 000 contrats aidés annoncée en fin d'été par le gouvernement sème l'inquiétude dans le secteur associatif pour qui ces contrats sont des outils efficaces et indispensables à leur mission.
Contrairement à Emmanuel Macron qui les juge inefficaces, les associations d'insertion apprécient depuis de nombreuses années l'utilité des contrats aidés.
Pour Antoine Casanova, président de l'association Aide 2B, "c'est un véritable sas pour l'insertion professionnelle".
Et au foyer de Furiani, on assure que plusieurs personnes en contrat aidé ont ensuite été intégrées en CDI dans la structure.
Un dispositif qui permet à la fois à des demandeurs d’emploi de longue durée ou à des jeunes en grandes difficultés, d'accéder à un emploi ; et à des structures qui ne gênèrent pas de bénéfices d'assurer leurs missions d'intérêt général à moindre coût.
La suppression de 180 000 des 459 000 contrats aidés annoncée cet été par la ministre du travail Muriel Pénicaud, a été revue légèrement à la baisse à 150 000.
C'est désormais aux préfets d'arbitrer ces suppressions selon les critères définis par le ministère : "les priorités arrêtées portent strictement sur l'Outre-Mer, l'Education Nationale et le secteur sanitaire et social".
Reportage à Bastia, Pierre Nicolas et Guillaume Leonetti.
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