La cour d'appel de Bastia jugeait mercredi en appel l'ancien directeur des services généraux du SC Bastia Anthony Agostini et un stadier Anthony Boccheciampe pour leur implication dans les incidents du match Bastia-OL du 16 avril.
Le parquet de Bastia avait fait appel des condamnations d’Anthony Agostini, alors directeur des services généraux du SCB, et d’Anthony Boccheciampe, stadier.
Anthony Agostini, qui avait eu une vive altercation à la mi-temps avec le gardien de l’OL Anthony Lopes avait été condamné à une amende de 750 euros. Il avait également fait appel de sa condamnation.
Le ministère public a réclamé à son encontre quatre mois de prison avec sursis et cinq ans d'interdiction de stade.
Anthony Boccheciampe avait quant à lui été condamné à trois mois de prison avec sursis et à deux ans d’interdiction de stade. Le tribunal n’avait pas prononcé d’interdiction d’exercer le métier d’agent de sécurité à son encontre, comme cela avait été requis.
Deux mois de prison avec sursis, cinq ans d'interdiction d'exercice de la fonction de stadier et deux ans de privation de stade ont été cette fois réclamés. Le tribunal a fixé son délibéré au 6 décembre.
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Bagarres et interruption de la rencontre
Le 16 avril 2017, avant le coup d'envoi du match Bastia-OL comptant pour la 33e journée de Ligue 1, une cinquantaine de supporteurs corses avaient pénétré sur la pelouse pour s'en prendre violemment à une partie de l'équipe rhodanienne et de son staff.
Le match avait presque normalement repris jusqu'à la mi-temps où Anthony Agostini avait eu une vive altercation avec le gardien de l'OL Anthony Lopes.
Sur les images que l'on retrouve facilement sur les réseaux sociaux, on voit Anthony Agostini s'adresser au gardien Anthony Lopes et tenter de le retenir sur le terrain.
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Le Lyonnais le pousse et une claque semble partir de la main gauche du Bastiais, avant que le staff lyonnais s'interpose, point de départ de nouvelles échauffourées et de l'interruption définitive de la rencontre.
Anthony Lopes avait porté plainte contre X pour "violence en réunion dans une enceinte sportive" et le parquet de Bastia avait ouvert une enquête en flagrance pour "violences".
Dans ce dossier, 14 autres prévenus, poursuivis pour avoir pris part à ces incidents ou être simplement entrés sur le terrain dans la confusion, avaient été condamnés à des peines allant jusqu'à quatre mois de prison ferme, 1.000 euros d'amende et 2 ans d'interdiction de stade.