L'homme recherché depuis le samedi 6 février, s'est présenté le mardi 9 février au palais de justice de Bastia. Son procès se tiendra dans deux à huit semaines.
L’homme en fuite après un contrôle routier durant lequel les CRS avaient ouvert le feu à Bastia s’est présenté ce mardi 9 février au palais de justice bastais en compagnie de son avocate. Une information confirmée à France 3 Corse Via Stella par le procureur de la République de Bastia, Arnaud Viornery.
L’homme était recherché depuis le samedi 6 février. Le conducteur avait réussi à semé les CRS dans une course-poursuite faisant suite à ce qui devait être un banal contrôle routier.
Selon les inforamtions de France 3 Corse ViaStella, il sera jugé dans 2 à 8 semaines, à Bastia, pour violences sur dépositaire de l’autorité publique, délit de fuite aggravé et refus d’obtempérer. Né en 1988, il est connu de la justice pour des affaires de vols et de stupéfiants, ainsi que pour une tentative d’homicide sur son beau-frère. En attendant son procès, il est laissé libre, sous contrôle judiciaire.
Un premier tir en l'air
Pour rappel des faits, les policiers effectuaient des contrôles dans le quartier de Lupino, samedi après-midi, quand arrive un 4x4 blanc. Les policiers auraient fait signe à l’automobiliste de s’arrêter à plusieurs reprises, mais ce dernier aurait tenté de les semer en roulant à vive allure, et s'engageant vers le front de mer.
Le véhicule finit par s'immobiliser, et les CRS auraient alors tenté de pénétrer dans le 4x4 par la porte arrière, puis par la porte conducteur, mais le fuyard aurait démarré brusquement.
Les policiers disent alors avoir effectué un premier tir en l'air. Le véhicule continuant sa course, ils auraient alors visé les pneus avant gauche et droit du véhicule.
Dans sa fuite, le conducteur aurait manqué de renverser un policier, ce qui aurait donné lieu à de nouveaux tirs des forces de l'ordre, cette fois au niveau des vitres droites du véhicule. En tout, une vingtaine de balles auraient été tirées.
L'homme aurait finalement abandonné son véhicule quelques mètres plus loin, à proximité de la plage de l'Arinella, avant de poursuivre sa fuite à pied.