Le pilote remporte ainsi sa deuxième Giraglia, et termine avec près de 25 secondes d'avance sur son premier poursuivant, Jean-Marc Manzagol. Sur la troisième place du podium, Mathieu Franceschi, qui signe le dernier scratch de l'édition.
Le pilote et son copilote Yoann Raffaelli n'ont guère tremblé lors de cette dernière journée de la Giraglia 2023.
Hormis samedi matin, où leurs principaux rivaux, Jean-Marc Manzagol et Etienne Patrone, signaient deux scratches consécutifs, le vainqueur de l'année dernière n'a jamais semblé en mesure de décrocher une quatrième victoire sur la Giraglia.
Les jeunes sont talentueux, ils sont plein de fougue, mais moi, j'ai l'expérience et je suis encore en forme
Jean-Marc Manzagol
Et Jean-marc Manzagol le reconnaît sans peine: "Hugo a été intouchable, ils ont fait le job, et je me suis régalé". Pour autant, il n'a pas dit son dernier mot et prendre déjà date pour la 54e Giraglia : "les jeunes sont talentueux, ils sont plein de fougue, mais moi, j'ai l'expérience et je suis encore en forme. Alors on peut continuer à se battre encore un petit peu".
5 scratches
Hugo Micheli, avec cinq scratches, a fait la course en tête durant tout le week-end.
C'était une super bagarre
Hugo Micheli
Mais il salue également son rival : "c'était une super bagarre, et c'est d'autant plus agréable qu'on s'entend bien avec Jean-Marc. On est dans la même team, on s'aide sur nos réglages, c'est top, des courses comme ça..."
L'incertitude, cet après-midi, lors de la neuvième spéciale, entre Pino et Notre Dame des Grâces, résidait plutôt dans le nom de celui qui monterait sur la deuxième marche du podium.
Et le Varois Mathieu Franceschi, grâce son scratch sur la ES9, au volant de sa Skoda Fabia Rally 5, est passé à une seconde à peine de ravir cette place à Jean-Marc Manzagol.
Ca a été bénéfique, j'ai appris à conduire plus propre
Mathieu Franceschi
Le champion de France Terre 2022, originaire du Cap, signe une très belle performance, alors qu'il se livrait dans cette Ronde à un exercice un peu différent de celui dans lequel il a ses marques : "sur le goudron, ça demande un pilotage circuit, alors que sur la terre on fait beaucoup de glisse. C'était avant tout une séance d'essai pour le championnat d'Europe qui arrive, mais ça a été bénéfique, j'ai appris à conduire plus propre".
Mathieu Franceschi est prêt à avoir sa revanche, l'année prochaine. Il conclut en souriant : "ils ne sont pas intouchables, mais il faudra revenir un peu mieux préparé pour pouvoir jouer avec eux".
25 secondes d'avance
En attendant le match retour, la Polo R5 de Hugo Micheli termine cette Giraglia avec 24 secondes et 59 centièmes d'avance sur la Polo R5 de Manzagol.
Guillaume Santini termine au pied du podium, à 47 secondes, sur sa Skoda Fabia Rally 2, et Paul-André Mariani, sur sa Polo R5, finit cinquième, à 1 minute et 53 secondes.