Depuis quelques années, le port de plaisance d'Île-Rousse est nettoyé régulièrement. Grâce à ces efforts sur le long terme, la situation s'est améliorée. Samedi 22 juin, une nouvelle opération port propre a été menée par une vingtaine de bénévoles.
Des vieux filets de pêche, des cordages et des plastiques, il a fallu juste deux heures pour sortir un tas de déchets du port d'Île-Rousse.
Pour les amoureux de la mer, habitués à ce type d’opération, il y a quand même du progrès.
"Les premières années, il y avait énormément de déchets, il y avait de tout : des micro-ondes... Mais les gens ont pris conscience que la mer, ça se respecte", raconte Roger Letendre, un plaisancier.
Une dizaine de plongeurs est mobilisée, certains d’entre eux sont même en vacances et participent pour la première fois au nettoyage du port de plaisance d’Île-Rousse.
"L'idéal ce serait de faire ce type d’opérations deux fois par an"
Un enthousiasme que tempèrent les professionnels, comme les gestionnaires des clubs de plongée.
Le nettoyage du port est une affaire sérieuse, car la biodiversité marine est leur gagne-pain.
Il faut agir sur le long terme en s’appuyant sur de nouveaux outils.
"C'est un peu plus surveillé, indique Sébastien Jung, gérant d'un club de plongée. Il y a des caméras maintenant, donc les choses sont un peu différentes, mais il y a beaucoup de pollution quand même. L'idéal ce serait de faire ce type d’opérations deux fois par an."
Cette opération, initiée par la capitainerie du port, fait intervenir essentiellement des bénévoles, plongeurs ou plaisanciers.
Vocation pédagogique
Cette dépollution a aussi une vocation pédagogique. "Nous faisons participer les scolaires, avec un bateau qui vient dans le port de l'île Rousse préserver et nettoyer notre environnement", détaille la maire d'Ile-Rousse Angèle Bastiani.
La fin de la matinée se termine par une excellente nouvelle : la découverte d’un lambi dans sa conque, à proximité du port d’Île-Rousse.
Ce grand mollusque est en voie de disparition.
Sa présence prouve que la vie peut de nouveau s’installer en faisant quelques efforts.
Le reportage de Solange Graziani et Océane Da Cunha :