Une peine de 30 mois de prison avec sursis, assortie de 5 ans d'inéligibilité, a été requise mercredi à l’encontre de l’ancien maire de Centuri, Joseph Micheli, poursuivi pour "favoritisme, prise illégal d'intérêt et détournements de fonds publics".
40 000 euros d'amende ont également été requis à l'encontre de l'édile de cette commune du Cap Corse, suspecté avec quatre autres personnes d’avoir effectué des travaux publics entachés d’irrégularités entre 2010 et 2013, pour un montant total de 300 000 euros.
"La loi s'applique partout y compris dans le Cap Corse", a déclaré la représentante de l'accusation Frédérique Olivaux avant de requérir 2 ans de prison avec sursis, 5 ans d'inéligibilité et 20 000 euros d’amende à l'encontre de Jacques Kappas, entrepreneur et conseiller municipal à l'époque des faits, poursuivi pour "complicité de favoritisme".
8 à 18 mois de prison avec sursis et des peines d’amende de 5 000 à 30 0000 euros ont égalment été requis à l'encontre de trois chefs d'entreprise, Stéphane Ramora, Éric Michelotti et Jean-Antoine Ringioni, poursuivis pour "recel de détournement de fonds publics" et des faits présumés de "corruption".
Tous se disent innocents des faits qui leurs sont reprochés. Le jugement a été mis en délibéré au 11 avril.