Ce matin, une conférence de presse des colisiters communistes de Jean Zuccarelli au premier tour a ajouté un nouveau rebondissement dans la campagne. Ils appellent les électeurs à voter blanc ou à s’abstenir.

Coup de tonnerre dans la course à la mairie de Bastia.

L'union entre Jean-Sébastien de Casalta, Jean-Martin Mondoloni et Jean Zuccarelli se fera sans les communistes, alliés historiques de ce dernier.

Ce mercredi matin, au cours d’une conférence de presse Michel Stefani, attaque d’emblée : “Jean Zuccarelli nous a trahi, l’union de la gauche et de la droite est une pantalonnade”. Une référence à la triangulaire bastiaise, fusion de deux listes de gauche et d’une liste de droite.

Les communistes se retirent donc de la campagne et appellent au boycott du second tour de l’élection municipale prévue le 28 juin prochain. La consigne pour leurs électeurs ? Le vote blanc, voir l’abstention. 

En cause, les tractations de ces dernières semaines pour désigner une union gauche-droite. Une candidature commune, scellée entre trois des quatre listes d'opposition, allant de la gauche radicale à la droite régionaliste.

Jean-Sébastien de Casalta conduira cette liste d’union contre le maire sortant, nationaliste, Pierre Savelli. 

La fusion de ces trois listes a provoqué le départ des communistes.

Pour Michel Stefani, ce compromis est donc une forme de “trahison”. D’autant que certains candidats communistes figuraient en bonne place sur la liste conduite par Jean Zuccarelli, l’un des trois membres de ce “pacte de gouvernance” instauré pour la conquête de la mairie. 

De plus, les communistes sont des alliés de longue date de la tradition de gauche radicale du camp Zuccarelli.

Un double revirement qui ne passe pas pour les communistes, qui préfèrent mettre un terme à leur campagne.

 

De nouveaux alliés politiques

Hier matin, aux alentours de 11 heures, Jean-Sébastien de Casalta s’est donc rendu à la préfecture de Haute-Corse pour déposer sa liste définitive en vue du second tour de l’élection municipale.

Il était accompagné par ses nouveaux partenaires politiques : Jean Zuccarelli donc, et Jean-Martin Mondoloni, candidat de la droite régionaliste. Cette union comprend “un pacte de gouvernance”.

Dans le cas où la liste l’emporte face au maire sortant Pierre Savelli, les diverses influences politiques doivent pouvoir s’équilibrer. Des tractations puis un accord qui auront fait une victime : le courant d'extrême gauche bastiais.

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