Quel avenir pour le projet de révision constitutionnelle ?

L'examen du projet de réforme constitutionnelle sera reporté de plusieurs mois au moins. La majorité territoriale et les parlementaires insulaires craignent que le projet, qui prévoit l'inscription de la Corse dans la Constitution, ne soit définitivement abandonné.
 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ce dimanche dans les colonnes du JDD le premier ministre Edouard Philippe annonçait le report de plusieurs mois de l'examen du projet de loi  de réforme de la Constitution. Débuté au mois de juillet, il avait été interrompu par l’affaire l'affaire Benalla.




Simple report ou abandon ?


« Je souhaite que la réforme constitutionnelle soit réinscrite à l’ordre du jour dès que possible, parce que je souhaite tout simplement qu’on traite ces problèmes-là », a déclaré lundi le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, au micro de France info.

L’abandon de cette réforme serait une réelle déception aussi pour les parlementaires insulaires, toutes tendances confondues, car synonyme de non-inscription de la Corse dans la Constitution. Le débat sur la Corse, tant attendu au mois de juillet dernier, pourrait donc ne pas avoir lieu.

« Compte tenu des annonces qui ont été faites, des rapports des rapports qui sont intervenus entre le gouvernement et le pouvoir régional, il me paraît sain que cette question ne tombe pas à l’eau », estime Jean Jacques Ferrara, député de la 1ere circonscription de Corse-du-Sud.

« Évidemment on ne peut pas attendre d’avoir des certitudes concernant le fait que cette réforme soit débattue ou pas, c’est-à-dire qu’il faut se poser la question à la rentrée politique. C’est à nous en Corse, mais aussi avec d’autres, qui étaient concernés par le volet territorial –régions et outremers- de se mobiliser et d’entrevoir une façon de faire un nouveau rapport de force politique », déclare Jean Felix Acquaviva, député de la 2eme circonscription de Haute-Corse.



Inscription de la Corse dans la Constitution

Un brin optimiste, Gilles Simeoni voit lui une façon de modifier l’article relatif à l’inscription de la Corse dans la Constitution : « Concernant la Corse, le projet de révision constitutionnelle tel qu’il était envisagé par le gouvernement était notoirement insuffisant. Si laps de temps supplémentaire il y a, il faut espérer qu’il permettra d’ouvrir un véritable dialogue et de revoir à la hausse les ambitions du gouvernement concernant la révision constitutionnelle au moins en ce qui concerne la Corse », explique-t-il.

Une chose est sûre : en l'état, il serait difficile pour le gouvernement d'obtenir les 3/5e au Congrès, qui réunit députés et sénateurs. Les oppositions et la majorité au Sénat se sont montrés offensifs, notamment au sujet de la réduction du nombre de parlementaires.

Reste la possibilité d'un referendum, difficilement envisageable, alors que le gouvernement traverse une crise politique depuis le début de l’afaire Benalla.


 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information