Cosmétiques, vêtements, spiritueux, bijoux,… Les productions nustrale s'affichent de plus en plus dans les vitrines et les carnets de commande suivent, jusqu’à même bien s’exporter. Une série de 3 reportages pour découvrir ces entreprises qui ont misé sur la Corse pour vendre.

"Je peux pas, je monte au village"

Du Monoï à l'Immortelle de Corse, aux T-Shirts qui ne manquent pas d’humour, jusqu'au plus célèbre des apéritifs insulaires, la Corse use de son patrimoine naturel. En Balagne, Christelle Leandri a ainsi développée sa propre marque de produits cosmétiques et exporte aujourd’hui en Asie.

Plus proche des Corses, l’humour insulaire joue sur une diasporama en mal du pays. Marie Charlotte Tomasi et Caroline Daubagna ont lancé leur marque "Va bè" et ont vendu plus de 15.000 T-Shirts en 2016.

Enfin la célèbre maison Mattei, qui règne sur les terrasses des cafés à l'heure de l'apéritif depuis 1872, a aussi pris le virage des produits dérivés identitaires…

Christelle Leandri "Donna E"; Marie Charlotte Tomasi, "Va bè"; Christian, brodeur; Saveria Poggi, chargée du d"veloppement entreprise "Mattei" ©France 3 Corse ViaStella


Ma petite entreprise… sur internet

Comment ces petites structures artisanales se font connaître? Il y a certes les aides financières publiques mais également internet.

Laura Ferrandini et Laura-Maria Sargentini ont ainsi mis en place Lulìshop, une plateforme en ligne qui regroupe artisans et créateurs locaux.

Autre projet, autre approche commerciale. Celle de maxime Poli et Anthony Luca. Les deux amis ont développé Compru in Corsu. Le site recense les commerces corsophones à travers l’île et même un peu plus loin…
 

Lulina Sargentini, Laura Ferrandini, chefs d'entreprise Lulishop; Maxime Poli, Anthony Luca, chefs d'entreprise Compru in corsu; Jean Christophe Angelini, président de l'ADEC ©France 3 Corse ViaStella


Des souvenirs corses made in Asia

A l’heure des vacances, le marché du souvenir tient une place importante dans l’économie corse. En moyenne, chaque client d’une boutique de souvenir dépense entre 5 et 10 euros pour ramener une petite part de Corse dans ses bagages.

Pourtant, 99% de ces souvenirs ne sont pas fabriqués en Corse et ne rapporte rien à l'économie locale, si ce n’est à celui qui les vend. "On a besoin de potiers, de personnes qui travaillent le bois, de créer une filière qui puisse aboutir à des emplois", déplore Thierry Battistelli, gérant d'un magasin de souvenirs.

Au hit-parade des articles de souvenirs, le couteau corse. Là encore, beaucoup sont vendus comme étant fabriqué en Corse, ce qui n’est pas le cas. Pour se protéger de la contrefaçon, le syndicat des couteliers corses a d’ailleurs mis en place un label avec un poinçon distinctif pour certifier son origine. 
 

Thierry Battistelli, gérant d'un magasin de souvenirs, Gilles Anjoubault, directeur departemental de la Concurrence de la Consommation du travail et de l'Emploi; Patrick Pianelli Directeur de la chambre des métiers et de l'artisanat de Haute-Corse; Jean Dominique Susini président du Syndicat des couteliers corses. ©France 3 Corse ViaStella

 

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