Le conseil de discipline de la compagnie maritime a validé le licenciement "pour faute lourde" de Frédéric Alpozzo.
SNCM : 2 syndicalistes menacés de licenciement
Le conseil de discipline de la compagnie maritime a validé le licenciement "pour faute lourde" du leader CGT des Marins et du secrétaire du comité d'entreprise. Il leur est reproché d'avoir bloqué pendant trois semaines l'appareillage pour Toulon d'un navire de la compagnie, le "Corse".
Marcel Faure, le secrétaire du comité d'entreprise, est également visé par cette procédure. Selon une porte-parole de la direction, il leur est reproché d'avoir bloqué pendant trois semaines l'appareillage pour Toulon d'un navire de la compagnie, le "Corse", en dépit d'ordonnances de justice réclamant la fin de toute entrave.
Le licenciement effectif de ces deux salariés, qui ont un statut "protégé" au titre de leurs mandats syndicaux, est soumis à un avis du comité d'entreprise et à une autorisation de l'inspection du travail. "Cette décision ne repose sur aucun fondement concret", a commenté Frédéric Alpozzo, lors d’une conférence de presse, soulignant que la légalité de la grève des salariés avait été reconnue durant le conflit autour du "Corse".
"On ne peut pas nous licencier pour faute lourde alors que la direction elle-même ne respecte pas le code du travail en faisant libérer le navire par la force publique", a-t-il ajouté, soulignant que la dernière ordonnance de justice était toujours contestée devant les tribunaux.
Les forces de l'ordre étaient intervenues le 14 février pour déloger les grévistes à bord du Corse après que la justice eut ordonné la fin du blocage du navire, dont
Les marins CGT des compagnies SNCM et