La situation de la Corse en Conseil des ministres

Le gouvernement est déterminé à agir contre ce fléau qu'est le crime organisé en Corse déclare Jean-Marc Ayrault

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Le président du Conseil exécutif de Corse, Paul Giacobbi, a estimé mercredi, au lendemain de l'assassinat de l'avocat ajaccien Antoine Sollacaro, qu'il faudrait "rétablir la coordination (notamment entre police et gendarmerie) en la personne d'un préfet de police". Estimant sur France Inter que l'assassinat de Me Sollacaro ne constitue pas "un palier de plus" dans la violence, M. Giacobbi, qui est aussi député PRG de Haute-Corse, a déploré les "rivalités entre police et gendarmerie et entre les différentes strates de l'un et l'autre corps". Aussi, a-t-il souhaité le retour en Corse d'un préfet de police, "personnification de l'action répressive de l'Etat qui est décidé à défendre une société menacée". Il a déploré que les "affaires corses" soient traitées par trois juridictions différentes, en Corse, à Marseille et à Paris. Pour M. Giacobbi, il n'y a en effet "pratiquement plus en Corse d'affaires de violence politique" nécessitant le recours au parquet anti-terroriste de Paris. "Arrêtons de raconter des fables!", a-t-il dit, estimant qu'il s'agissait plutôt "de dossiers de type mafieux". M. Giacobbi a en revanche estimé que le recours à la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille pour les dossiers de grande criminalité organisée, que stigmatisent de nombreux avocats insulaires, est "parfaitement justifié". Il a enfin demandé que les magistrats corses "se rencontrent beaucoup plus", pour "que l'action publique soit coordonnée". (Source: AFP)

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