Hier, vendredi, Jacqueline Gourault, la « Madame Corse » du gouvernement était l’invitée de territoires d’infos sur Public Sénat. L’occasion pour la ministre d’évoquer sa future politique.
Dimanche 10 décembre, la liste de la coalition nationaliste a remporté les élections territoriales. Dans la foulée, le gouvernement a nommé Jacqueline Gourault : « Madame Corse ». Concrètement, c’est elle qui sera chargée du dialogue entre l’île de beauté et le gouvernement. Une fonction directement rattachée au ministère de l’Intérieur.
Hier, vendredi, « Madame Corse », donc, était l’invitée de l’émission Territoires d’infos sur Public Sénat. Pour sa première intervention télévisée, Jacqueline Gourault a évoqué ce qui définira son action : le dialogue.
#TDInfos @j_gourault :"La situation de création d'une nouvelle collectivité est très importante pour la Corse." pic.twitter.com/jNr2Jg5ZH9
— Public Sénat (@publicsenat) 15 décembre 2017
Neuf millions d’euros
« Les Corses eux-mêmes réclamaient d’avoir un interlocuteur privilégié, je vais dire ça comme ça. C’est-à-dire une porte d’entrée pour pouvoir discuter avec le gouvernement. […] La situation de création d’une nouvelle collectivité est quelque chose de très importante pour la Corse », a-t-elle déclaré.
Une interview qui a aussi été l’occasion de revenir sur la question de la langue corse et les moyens débloqués par l’État pour son apprentissage dans les écoles insulaires. « Le ministère de l’Éducation nationale dépense à peu près neuf millions d’euros par an pour l’enseignement du Corse et il y a neuf autres millions dans le contrat de plan avec la région », a précisé Jacqueline Gourault.
#TDInfos @j_gourault :"Il y a déjà , de faitt, une reconnaissance de la langue corse." pic.twitter.com/rar1qlB6KE
— Public Sénat (@publicsenat) 15 décembre 2017
« Madame Corse » souligne d’ailleurs que chaque enfant corse désireux d’apprendre le corse en a la possibilité. Un engagement qui, selon elle, contribue déjà à une reconnaissance de la langue régionale.