Ambiance tendue à Ajaccio à Noël. L'agression de pompiers quartier de l'Empereur ont suscité une vague de condamnation dans la population mais les choses ont pris une autre tournure avec des marches ponctuées de slogans racistes. Dans la foule, des éléments liés à des groupuscules identitaires.
Ces événements ont été amplement commentés dans la presse nationale, qui renvoie une image de la Corse "raciste", comme le décrit cet article de France 24:
Des marches ont été émaillées de slogans racistes, comme "Arabi fora" (Les arabes dehors) et une salle de prière musulmane a notamment été saccagée lors d’un rassemblement de quelques centaines de personnes le 25 décembre.
ou encore dans l'Express:
Depuis plusieurs jours, on assiste à une mise au pilori des Corses. Xénophobes, racistes, repliés sur eux-mêmes, barricadés derrière les murs de leurs traditions archaïques faites de violence et de rejet de l'Autre.
De leur côté, les nouveaux élus de l'Assemblée de Corse rappellent leurs fondamentaux, tel Gilles Simeoni, le président du conseil exécutif de l’assemblée de Corse, qui dénonce:
des actes racistes complètement contraires à la Corse que nous voulons.
En Corse, s'il est vrai que l'agression de pompiers quartier de l'Empereur avait suscité une vague de condamnation dans la population. Les choses avaient pris une autre tournure avec des marches ponctuées de slogans racistes. Dans la foule, des éléments liés à des groupuscules identitaires.
Le reportage de Marie-Françoise Stefani et Stéphane Agostini :
Thierry Dominici Chercheur Sciences-Politiques Université de Corse
Antoine Carlotti Porte-parole manifestation Ajaccio