Il l'est l'un des trois candidats investis par les Patriotes sur l'île. Vincent Ettori se présente dans la deuxième circonscription de Corse-du-Sud pour ces prochaines élections législatives.
Il fait partie des 11 candidats en lice pour la députation dans la deuxième circonscription de Corse-du-Sud : Vincent Ettori se présente sous la bannière des Patriotes, parti fondé par Florian Philippot. Une candidature portée sur la défense des "libertés" et de la "libre expression" de chacun, avec en toile de fond l'instauration du RIC, le référendum d'initiative citoyenne.
Qu'est-ce-que a motivé votre candidature ?
Je commencerai par une citation de Jiddu Krishnamurti, penseur indien, orateur bien connu sur les sujets philosophiques et spirituels : "Ce n'est un signe de bonne santé mentale d'être bien adapté à une société malade." Notre société va mal, force est de constater que les politiques menées jusqu'à présent, toujours plus liberticides, peinent à apporter des solutions aux problèmes de notre société.
La corruption qui gangrène nos institutions poussent nos concitoyens au désespoir pour certains et à l'abandon de leurs droits civiques à travers les urnes par exemple. On ne nous écoute plus, il n'y a plus de débats sur les sujets importants, comme sur l'énergie, le nucléaire, notre appartenance à l'Union Européenne, sur la société de surveillance qui s'installe petit à petit, sur l'effondrement de l'Euro... Nous allons faire face à une récession économique terrible à cause des sanctions prises par l'Union Européenne dans le cadre de la guerre Ukraine-Russie. Une situation qui nous pénalise, car pour les peuples d'Europe, tout augmente : l'électricité, les carburants, les céréales, l'alimentation.
Avec Les Patriotes et l'Union pour la France, j'ai trouvé des valeurs de liberté et de vérité, une vraie démocratie, et des droits de l'Homme que je souhaiterais rendre aux citoyens.
Si vous êtes élu, quelles seront vos principales actions en faveur de votre circonscription en tant que député ?
Déjà des mesures sociales très proches des citoyens qui vivent dans la circonscription. Par exemple, mettre en œuvre des moyens pour venir en aide aux des personnes les plus démunies et isolées, par la mise en place de convois ambulants de première nécessité, notamment internet et administratif. C'est très urgent dans nos localités et dans le domaine rural de la Corse.
J'ai aussi un projet environnemental. Je souhaiterais mettre en place le tri sélectif, qui est une nécessité urgente sur la circonscription. La protection de la faune et de la flore de nos montagnes et de nos bords de mer par des actes concrets de protectionnisme, aussi.
J'ai également une autre mesure qui me tient à cœur : on en parle très peu mais je voudrais œuvrer pour le patrimoine. J'aimerais qu'on puisse préserver et remettre en état les monuments historiques mémoriaux, fleurons de notre île, pour ne pas oublier notre histoire.
Un cycle de discussions devrait s'amorcer fin juin entre le Gouvernement et les élus de la Corse autour de la possibilité d'évoluer vers un statut d'autonomie. Quelle position entendez-vous occuper dans ce cadre ?
Nous défendons la souveraineté et la démocratie avec le référendum d'initiative citoyenne, le RIC. Cette question devra être débattue si les Corses le souhaitent, car il s'agit de savoir de quelle autonomie nous parlons. Soit une région a le pouvoir d'adopter ses propres lois, soit elle ne bénéficie que de quelques avantages plus élargis.
Quoiqu'il en soit, c'est une décision collégiale.
Un candidat Reconquête et un candidat Rassemblement national se présentent également dans la deuxième circonscription de Corse-du-Sud. Bien qu'il ne s'agisse pas des mêmes partis, vous êtes, dans l'ordre des idées, du même côté de l'échiquier politique. Ne craignez-vous pas une dispersion des voix ?
Non, car nous bâtissons le premier rassemblement souverainiste de France. Ici, en Corse, nous portons des valeurs humanistes, nous sommes attachés à la laïcité et à rendre à chacun d'entre nous sa liberté, son droit à la libre expression. Nous proposons simplement aux Corses de reprendre le contrôle de leur avenir individuel et collectif. D'ailleurs, une citation de Périclès cette fois-ci : "il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage".
Si vous êtes élu, quelle sera la stratégie adoptée à l'Assemblée nationale ?
En tant que Patriotes, je défendrai des idées défendues nulle part ailleurs. Le référendum d'initiative citoyenne, le souci des plus vulnérables, la protection de l'enfance ou encore la cause animale. Et nous prendrons nos responsabilités à l'Assemblée nationale.