Les représentants des intercommunalités insulaires se sont réunis à vendredi à Corte pour préparer la mise en place du nouveau schéma d'organisation territoriale prévu par la loi Notre, qui s'imposera à tous le 1er janvier 2017.
L'Etat a confirmé qu'il n'y aura pas de moratoire. Au premier janvier 2017, le nombre de communautés de communes en Corse passera de 30 à 15 comme prévu par la loi Notre.
"2017 arrive rapidement et les impacts de la loi, on ne les a pas encore tous estimés et ils sont considérables, au moins sur les transferts de compétences" explique Louis Cesari, président de la Communauté de communes Fiumorbu Castellu.
Dès 2017, les compétences tourisme et déchets reviendront aux intercommunalités. Dans deux ans, ce sera au tour de la prévention en cas d'inondation. En 2020, les intercommunalités seront chargés de la gestion de l'eau et de l'assainissement.
Avec la Collectivité unique et donc la disparition des conseils départementaux, l'articulation entre la région et les intercommunalités reste à déterminer.
"L'intercommunalité doit trouver toute sa place dans la nouvelle organisation territoriale et dans sa relation avec la future collectivité unique en terme de compétences, de financements des projets" indique Pierre Marcellesi, président de la Communauté de communes de l'Alta Rocca.
Même si la mise en place du nouvel aménagement du territoire à l'horizon 2017 est confirmée, le schéma n'est pas encore définitif. Certaines fusions annoncées pourraient ne pas voir le jour.
Le reportage de Pierre Simonpoli et Thierry Guespin :