Reprogrammés pour cause de contexte difficile pour l'un et de mauvaise météo pour l'autre, Bastia-Nantes (27e journée) et Ajaccio-Marseille (28 journée) sont les affiches des matches en retard de Ligue 1, joués mercredi à 18h30.
Bastia-Nantes
Bastia: groupe au complet
Blessés depuis plusieurs semaines, Gilles Cioni (fracture de la mâchoire) et Christopher Maboulou (ischios) ont réintégré l'entraînement collectif, mais ils ne devraient pas être convoqués contre Nantes. Pour la deuxième de ses trois rencontres à domicile en sept jours, Bastia disposera donc de toutes ses armes. Une première cette saison.
En cas de succès, Bastia assurera quasiment son maintien et reviendra à trois longueurs des places européennes. Une opportunité qui a poussé les dirigeants à casser les prix en tribunes pour cette rencontre et la suivante.
Nantes: sans absence notable
Après la déroute (1-4) à Rennes dimanche, Nantes pourra compter sur tout son effectif mercredi à Bastia pour tenter de se relancer dans la course à l'Europe. Seul le milieu de terrain américain Alejandro Bedoya a ressenti une petite gêne musculaire mais, selon l'entraîneur Michel Der Zakarian, cela ne devrait pas l'empêcher de tenir sa place.
Ajaccio-Marseille
Ajaccio: groupe étoffé
Pour la réception de l'Olympique de Marseille, le GFCA pourra compter sur un groupe un peu plus complet. Rodéric Filippi, expulsé en Coupe de France à Lorient, a purgé son match automatique à Bordeaux samedi (1-1), il sera donc disponible.
En revanche, l'entraîneur ajaccien, Thierry Laurey, sera toujours privé de Jérémie Bréchet et Grégory Pujol, blessés.
Gêné à un genou, Lassana Diarra est incertain pour le déplacement en Corse. Dimanche contre Toulouse (1-1), il est sorti à la pause, remplacé par Abdelaziz Barrada. Face au Gazélec, Michel devrait plutôt le remplacer par un autre récupérateur, Alayxis Romao. Lundi, les titulaires face au TFC sont restés aux soins.
L'ambiance est lourde à l'OM après le 12e match de rang sans victoire au vélodrome en L1. Basile Boli, ambassadeur du club et conseiller du président, appelle à "un sursaut d'orgueil". Seul rayon de soleil, le jeune attaquant Antoine Rabillard (20 ans) a signé son premier contrat professionnel, pour trois ans.