Autour de 700 personnes ont manifesté en Corse contre le projet de loi qui prévoie la transformation du pass sanitaire en pass vaccinal, ce samedi 5 janvier. Des manifestants de tous âges, qui considèrent la mesure comme une "atteinte aux libertés".
Pancartes "non à la prolongation du pass sanitaire", "La piqûre sous menace n'est pas un choix", "Touchez pas à nos enfants" ou encore "Liberta" à la main, ils sont autour de 300 manifestants à s'être réunis place Saint-Nicolas, à Bastia, ce samedi 8 janvier, pour dénoncer ce qu'ils estiment être une "atteinte aux libertés" : le vote, il y a quelques jours à l'Assemblée nationale, du projet de loi qui transforme le pass sanitaire en pass vaccinal.
"Leur vaccin, si on peut appeler ça un vaccin, on n'en veut pas !, tonne Anna, la vingtaine, et militante autoproclamée de la première heure. Le corps humain n'est pas un laboratoire destiné à recevoir toutes les pseudos expériences scientifiques. Ils se sont attaqués aux adultes, et maintenant ils veulent même piquer les enfants, mais on s'arrête où ?"
"J'ai trois enfants et depuis leur naissance, je fais tout pour qu'ils soient dans la meilleure santé physique et mentale, souffle de son côté Isabelle Jobin, membre du collectif organisateur de la manifestation. Et l'idée que cette santé puisse être prise en otage par des gens qui sous forme de calculs, de pression, et souvent avec des objectifs mercantiles font régner une forme de terreur, ça, je ne peux pas l'admettre."
Agriculteur à la retraite, Pierre-André Cancel reproche lui au gouvernement "d'essayer, sous prétexte d'une crise sanitaire, d'imposer un régime totalitaire. On sait très bien qu'il existe des alternatives au vaccin, d'autres solutions. Il n'est pas possible qu'on veuille imposer une seule et unique façon de faire. Nous ne sommes pas contre le vaccin, nous sommes pour le droit de choisir."
A Ajaccio, autour de 400 manifestants se sont également réunis pour militer contre le pass-vaccinal généralisé.
Tous l'assurent : ils continueront le combat "aussi longtemps qu'il faudra, et en dépit des pressions du gouvernement."