Météo France diffuse une vigilance nécessitant l’activation du niveau 2 du plan canicule (vigilance jaune), indique l'ARS. Les températures maximales sont de l'ordre de 30 à 35 degrés, mais localement elles pourront dépasser les 40 degrés sur le nord et l'ouest de la Corse les prochains jours.
32 degrés dans le Cap Corse à 9h mardi matin. Il va encore faire très chaud cette semaine en Corse avertit Météo-France. Un flux de sud fait remonter de l'air très chaud et sec sur le Sud-Est. Lundi à 15 h, on relevait déjà 40,5 °C à Sartène (Corse-du-Sud).
La nuit dernière, le thermomètre n'est pas descendu sous les 30,5°C à Marignana (Corse-du-Sud), indique Météo-France, nuit la plus chaude jamais observée en France métropolitaine.
Dans ces conditions, il convient d’être particulièrement vigilant au respect des mesures de prévention et, en particulier, à veiller sur les personnes fragiles ou isolées, rappelle la préfecture.
Pic de chaleur attendu Soyez prudents Activation du Niveau 2 du plan Canicule ➡️https://t.co/KNNPdxcMfG pic.twitter.com/HP3e8c7be4
— Préfet Haute-Corse (@Prefet2B) 31 juillet 2017
Dans les entreprises, les employeurs ont obligation à "prendre des mesures visant à assurer la sécurité et à protéger la santé des travailleurs", par des aménagements d'horaires ou le report de certaines activités risquées (port de charges, exposition au soleil...).
Pour l'ensemble de la population, il convient "d'éviter les efforts physiques pendant les vagues de chaleur aux heures les plus chaudes de la journée".
580 décès en juin
La vague de chaleur de juin a causé plus de 3.000 passages aux urgences et 1.460 consultations à SOS Médecins pour des "pathologies liées à la chaleur" (coup de chaleur, déshydratation, trop faible concentration de sel de sodium dans le sang...).Durant cet épisode de canicule "précoce" et "étendu géographiquement" survenu entre les 17 et 25 juin, l'agence sanitaire Santé publique France a également observé une hausse de 6% des indicateurs de mortalité, qui a touché "plus particulièrement les 15-64 ans".
580 décès supplémentaires ont été enregistrés en juin, selon une estimation publiée vendredi par le ministère de la Santé, un bilan sans commune mesure avec celui des canicules de 2003 et 2015.
La grande canicule de 2003, du 4 au 18 août, s'était soldée par un excès de mortalité estimé à 15.000 personnes. Les trois épisodes de fortes températures enregistrés en France durant l'été 2015 avaient entraîné 3.300 décès supplémentaires.