Pour ce deuxième tour de l'élection présidentielle en Corse, le taux de participation était en baisse à 17h. Il était de 56,40% en Haute-Corse et de 53,68% en Corse-du-Sud. Les deux départements insulaires étaient à la même heure parmi les moins mobilisés par ce scrutin.
A 17 heures, le taux de participation en Haute-Corse était de 56,40%. La participation au premier tour à la même heure était de 63,05% soit près de 7 points au dessus. Ce taux était de 68,62% en 2012.
En Corse-du-Sud, ce taux était de 53,68% contre 60,13% au premier tour. En 2012, le chiffre était de 67,36% à la même heure.
A cette heure, le scrutin mobilise le moins en Corse-du-Sud (53,68%), Seine-Saint-Denis, (54,65%), Haute-Corse (56,40%), Val-de-Marne (57,59%) et Paris (58,77%).
Le taux de participation au 2n tour à 17h en Corse
Au niveau national, il est de 65,30%, en baisse de près de quatre points par rapport au premier tour (69,42%). C'est le taux de participation le plus faible à 17h depuis 1969, selon les statistiques officielles.
Election #Presidentielle2017 65,30 %: taux de participation à 17h pour le 2nd tour en métropolitaine (71,96 % en 2012 et 75,11 % en 2007) pic.twitter.com/5bx7JqyVZ6
— Ministère Intérieur (@Place_Beauvau) 7 mai 2017
Taux de participation à midi :
A midi, le taux de participation était de 26,11% en Haute-Corse (35,65% en 2012) et de 24,79% en Corse-du-Sud (28,12% en 2012).
En Corse, 234 330 électeurs sont appelés aux urnes pour départager les deux candidats en lice : Emmanuel Macron et Marine Le Pen. En 2012, l’Île de Beauté avait enregistré un fort taux de participation avec 74,27% de votants au premier tour et 76,33% au second tour.
Pour le premier tour de l'élection présidentielle, à midi, le taux de participation était de 28,99% dans le département de la Haute-Corse. Lors de l'élection présidentielle de 2012, il était de 30,82%.
En Corse-du-Sud, la participation était de 26,03% au premier tour contre 23,8% en 2012.
L'enjeu de la participation :
La participation est un des enjeux de cette élection, nichée au coeur d'un week-end de trois jours et dont sont absents les deux grands partis traditionnels, de gauche et de droite, éliminés au premier tour.Toutes les dernières enquêtes donnaient le candidat d'En Marche! largement vainqueur devant la dirigeante du Front national.
Pour la deuxième fois en quinze ans, le représentant du parti d'extrême droite s'est qualifié au second tour, mais sans provoquer les mêmes rassemblements populaires de protestation. Marine Le Pen, 48 ans, que les sondages annonçaient au second tour depuis 2013, a réuni 21,30% des suffrages le 23 avril.
Face à elle, beaucoup plus inattendu, Emmanuel Macron, ancien ministre de l'Economie de François Hollande après l'avoir conseillé à l'Elysée, pourrait devenir, à 39 ans, le plus jeune président français.
Quasi inconnu il y a trois ans, il a en quelques mois développé une stratégie payante de "ni droite ni gauche" et obtenu 24,01% des voix, aidé par de multiples ralliements à gauche comme à droite.